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Nicole Bricq, une spécialiste des finances à l'Ecologie

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PARIS (Reuters) - Nicole Bricq, 64 ans, qui hérite du ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie sous le gouvernement...

PARIS (Reuters) - Nicole Bricq, 64 ans, qui hérite du ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie sous le gouvernement Ayrault, est une spécialiste des finances publiques et une militante de la première heure du PS français.

La sénatrice de Seine-et-Marne, qui accède à son premier poste ministériel, avait appelé à ne pas créer "des Hollandettes" en référence aux "Jupettes" de 1995, ces huit femmes nommées dans le gouvernement Juppé et congédiées six mois plus tard.

Rapporteure générale de la commission des finances du Sénat depuis le passage à gauche de ce dernier en 2011, elle n'a pas ménagé ses attaques contre Nicolas Sarkozy et sa gestion des comptes publics.

"Le gouvernement envoie une programmation qui est sous-calibrée et de façon assez grossière" à ses partenaires européens, disait-elle à propos du dernier programme de stabilité. "N'importe quel technicien de la Commission européenne le verra."

La sénatrice, née en Charente, a effectué un long parcours au Parti socialiste.

Première secrétaire de la Fédération de Paris du PS au début des années 80, elle faisait partie du courant CERES mené par Jean-Pierre Chevènement, qu'elle a quitté pour rejoindre le courant Socialisme et Démocratie de Dominique Strauss-Kahn.

Ces dernières années, Nicole Bricq est devenue un soutien important de François Hollande.

Elle a été députée, conseillère régionale d'Ile-de-France, conseillère municipale de Meaux, membre du Conseil de l'immobilier de l'Etat et membre de l'Observatoire de la sécurité de cartes de paiement.

Aux législatives de 1997, elle a raflé la sixième circonscription de Seine-et-Marne à Jean-François Copé, l'actuel secrétaire général de l'UMP, avant de devenir sénatrice du département en 2004. Elle a été élue à nouveau en 2011 sénatrice socialiste de Seine-et-Marne.

Jean-Baptiste Vey et Gérard Bon