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Politique

Nicolas Sarkozy veut le maintien intégral de la PAC

Nicolas Sarkozy en visite chez un agriculteur à Héricourt, dans le nord de la France. Le chef de l'Etat a déclaré jeudi qu'il bloquerait toute réforme de la Politique agricole commune (PAC) qui ne maintiendrait pas son budget "à l'euro près". /Photo prise

Nicolas Sarkozy en visite chez un agriculteur à Héricourt, dans le nord de la France. Le chef de l'Etat a déclaré jeudi qu'il bloquerait toute réforme de la Politique agricole commune (PAC) qui ne maintiendrait pas son budget "à l'euro près". /Photo prise - -

ARRAS, Pas-de-Calais (Reuters) - La France bloquera toute réforme de la Politique agricole commune (PAC) qui ne maintiendrait pas son budget "à...

ARRAS, Pas-de-Calais (Reuters) - La France bloquera toute réforme de la Politique agricole commune (PAC) qui ne maintiendrait pas son budget "à l'euro près", a déclaré jeudi Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'Etat s'est dit prêt à envisager des aménagements sur les allocations de cette politique européenne dans le cadre des négociations pour le budget européen de 2014 à 2020 mais a exclu que son enveloppe financière soit diminuée.

"La France veut le maintien du budget de la politique agricole commune à l'euro près", a-t-il dit lors d'une table ronde avec des agriculteurs organisée à Arras. "Si on ne peut pas comprendre cela, la France bloquera."

Le président français a d'autre part jugé inacceptable le projet d'accord de libre-échange en négociation entre l'Union européenne et le Mercosur sud-américain en invoquant des études d'impact montrant que les revenus des éleveurs européens pourraient connaître des baisses de 20% à 25% s'il était appliqué en l'état.

"Je ne peux pas l'accepter. Je ne l'accepterai pas", a-t-il déclaré, en ajoutant que "le Brésil doit comprendre qu'il doit y avoir une ligne rouge".

L'UE et le Mercosur ont relancé en mai 2010 des discussions bloquées depuis six ans avec pour objectif de créer la zone de libre échange la plus grande au monde, regroupant 750 millions de personnes et des marchandises évaluées à 65 milliards d'euros par an. L'objectif est de parvenir à un accord à la mi-2011.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse