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Nicolas Sarkozy promet de "tout faire" pour que Florange rouvre

Nicolas Sarkozy a assuré mardi qu'il se penchait sur le sort de l'usine sidérurgique d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), actuellement à l'arrêt et où les salariés, qui craignent une fermeture définitive, occupent depuis lundi matin les locaux de la dire

Nicolas Sarkozy a assuré mardi qu'il se penchait sur le sort de l'usine sidérurgique d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), actuellement à l'arrêt et où les salariés, qui craignent une fermeture définitive, occupent depuis lundi matin les locaux de la dire - -

AYRTE, Charente-Maritime (Reuters) - Nicolas Sarkozy a assuré mardi qu'il se penchait sur le sort de l'usine sidérurgique d'ArcelorMittal à...

Nicolas Sarkozy a assuré mardi qu'il se penchait sur le sort de l'usine sidérurgique d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), actuellement à l'arrêt et dont les salariés disent craindre une fermeture définitive.

Environ 200 sidérurgistes ont envahi lundi matin les locaux de la direction à Florange (Moselle), avec l'intention de s'y maintenir tant que l'entreprise n'aura pas annoncé le redémarrage des deux hauts-fourneaux. .

En marge d'un déplacement sur un site d'Alstom en Charente-Maritime, le chef de l'Etat a assuré avoir parlé au téléphone avec la direction et a dit se pencher sur le dossier.

"Entre ce matin et ici, j'ai eu les dirigeants d'ArcelorMittal pour parler de Florange, on aura l'occasion d'en reparler. Moi je ne veux pas que Florange meure. Alors bien sûr il y a la crise et il y a moins de demande d'acier, mais je pense en cette année 2012 qu'on fera tout pour que Florange rouvre", a-t-il dit.

Les salariés du site lorrain se sont montrés dubitatifs vis-à-vis de cette annonce. « Ce sont des paroles, encore des paroles. On veut bien qu'il revienne sur le sujet, mais avec des éléments concrets », a dit à Reuters Frédéric Weber, de la CFDT, au nom de l'intersyndicale.

Nicolas Sarkozy avait promis en 2008 d'empêcher, au besoin par l'injection de fonds publics, la fermeture d'un autre site de la même société à Gandrange (Moselle), mais cette promesse n'a pas été tenue et l'usine a bien été fermée.

Les adversaires du candidat UMP en ont fait un symbole de ce qu'ils voient comme les échecs du président et les sidérurgistes locaux ont même érigé à Gandrange un monument commémorant cet événement.

Les syndicalistes poursuivaient mardi l'occupation du bâtiment de la direction à Florange et envisagent d'autres actions d'ici jeudi et un comité central d'entreprise à Paris. Environ 5.000 personnes, en comptant les sous-traitants et les intérimaires, travaillent sur le site de Florange.