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Nicolas sarkozy n'a jamais été mon mentor, dit françois fillon

Dans un entretien accordé à France 2 à quelques semaines d'un remaniement annoncé, François Fillon affirme que "Nicolas Sarkozy n'a jamais été (son) mentor" et que leur histoire est celle "d'une alliance" politique. /Photo prise le 26 août 2010/REUTERS/Ch

Dans un entretien accordé à France 2 à quelques semaines d'un remaniement annoncé, François Fillon affirme que "Nicolas Sarkozy n'a jamais été (son) mentor" et que leur histoire est celle "d'une alliance" politique. /Photo prise le 26 août 2010/REUTERS/Ch - -

PARIS (Reuters) - François Fillon affirme que "Nicolas Sarkozy n'a jamais été (son) mentor" et que leur histoire est celle "d'une alliance"...

PARIS (Reuters) - François Fillon affirme que "Nicolas Sarkozy n'a jamais été (son) mentor" et que leur histoire est celle "d'une alliance" politique, dans un entretien accordé à France 2 à quelques semaines d'un remaniement annoncé.

L'intégralité de l'entretien doit être diffusé dimanche lors du journal télévisé vers 13h15 mais la chaîne publique en a diffusé des extraits samedi soir.

"Nicolas Sarkozy n'a jamais été mon mentor", dit le Premier ministre, qui a parfois pris ses distances avec l'Elysée depuis l'été.

Le 30 août, il avait dit assumer ses "différences" avec le président de la République et admis qu'il n'aurait pas utilisé les mêmes mots que Nicolas Sarkozy lors du discours sur la sécurité prononcé fin juillet à Grenoble par le chef de l'Etat.

"Avec Nicolas Sarkozy, notre histoire, c'est l'histoire d'une alliance", dit François Fillon, relativisant son attachement au président français.

"J'ai accepté, j'ai choisi de le soutenir et de faire alliance avec lui parce qu'il m'a semblé que c'était le meilleur candidat pour gagner l'élection présidentielle.

"J'ai fait alliance avec lui, j'ai choisi de l'aider à être président de la République et je m'en félicite tous les jours", ajoute le Premier ministre, que Nicolas Sarkozy hésiterait à remplacer à Matignon.

Des sondages récents ont fait apparaître que François Fillon était le favori des Français pour occuper Matignon après le remaniement annoncé pour novembre, avec une nette avance sur les autres figures de droite.

Clément Guillou