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Politique

Nicolas Sarkozy estime que "ça finira mal" pour Emmanuel Macron

La Cour de cassation a rejeté le recours de Nicolas Sarkozy qui accusait Mediapart de "faux".

La Cour de cassation a rejeté le recours de Nicolas Sarkozy qui accusait Mediapart de "faux". - Thibaud Moritz - AFP

"À un moment ça va se retourner, et la droite devra être prête", a également prévenu l'ancien président de la République

"Macron, c'est moi en mieux". Si Nicolas Sarkozy tressait des couronnes à l'actuel président en début de mandat, les relations semblent s'être passablement refroidies.

En février passé, lors du rassemblement contre l’antisémitisme qui se tenait place de la République à Paris et dans de nombreuses villes de France au terme d’une série d’actes anti-juifs, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy avait estimé qu’il s’agissait "maintenant d'une question d'autorité" et appelait le gouvernement à agir.

"L’Etat doit répondre. Je suis sûr qu’il le fera. Mais il faut le faire maintenant et avec une fermeté extrême", avait ajouté l’ancien locataire de l’Elysée.

Et comme l’explique cette fois-ci Le Figaro, Nicolas Sarkozy n’est, ces derniers temps, pas tendre avec Emmanuel Macron qui selon lui a mal géré la crise des gilets jaunes. Toujours selon le quotidien, l’ancien chef de l’Etat aurait fait part, dès le 7 décembre dernier lors d’un déjeuner, de ses préoccupations à son successeur. Et ces dernières semaines ne semblent pas avoir rassuré l’ancien leader de l’UMP, qui estime que le grand débat organisé pour sortir de la crise n’a pas porté ses fruits.

"Ça finira mal"

Sur l’Europe, les divergences sont de plus en plus criantes entre les deux hommes malgré une entente cordiale en début de quinquennat. Comme le précise de nouveau Le Figaro, la question Viktor Orban les divise, puisque Macron en a fait un ennemi de l’Europe alors que Sarkozy lui a récemment rendu hommage lors d’un colloque international.

Si la proximité entre les deux hommes avait inquiété à droite, ces derniers mois auront probablement rassuré son camp. A tel point que Nicolas Sarkozy en est convaincu, la situation actuelle "finira mal."

"À un moment ça va se retourner, et la droite devra être prête", a-t-il prévenu. 
Hugo Septier