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Politique

Nicolas Sarkozy espère un "nouvel élan" au Proche-Orient

Nicolas Sarkozy devant la mairie de Nice. Le chef de l'Etat espère que la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, dans le cadre d'un échange avec des prisonniers palestiniens, contribuera à relancer le processus de paix israélo-palestinien, au

Nicolas Sarkozy devant la mairie de Nice. Le chef de l'Etat espère que la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, dans le cadre d'un échange avec des prisonniers palestiniens, contribuera à relancer le processus de paix israélo-palestinien, au - -

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy espère que la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, dans le cadre d'un échange avec des prisonniers...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy espère que la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, dans le cadre d'un échange avec des prisonniers palestiniens, contribuera à relancer le processus de paix israélo-palestinien, aujourd'hui en panne.

"Je forme le voeu que votre libération permette de donner un nouvel élan au dialogue indispensable entre Israéliens et Palestiniens", écrit le président français dans une lettre remise au jeune soldat et diffusée par l'Elysée.

"Nous devons tout faire pour que votre calvaire soit le dernier, pour que la paix s'établisse enfin, dans le respect et la sécurité de chacun", ajoute-t-il.

Gilad Shalit, capturé en juin 2006 à 19 ans à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, a été libéré mardi par ses geôliers du mouvement islamiste Hamas après 1.941 jours de captivité, en échange de la libération en deux temps de plus d'un millier de prisonniers palestiniens par Israël.

Dans sa lettre, Nicolas Sarkozy salue la "décision courageuse" du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou et le "rôle décisif" joué par l'Egypte.

"Cet accord montre que lorsque toutes les parties joignent leurs efforts, l'impossible devient possible", ajoute-t-il.

Nicolas Sarkozy, qui a reçu plusieurs fois les parents de Gilad Shalit, dit avoir fait de la libération du jeune homme, depuis son élection en 2007, une priorité de son action, "car la France n'oublie pas les siens".

"La France ne vous a jamais oublié. Elle s'est jointe sans relâche, avec opiniâtreté, aux efforts de vos parents", écrit le président français. "Nous avons soutenu chaque médiation, chaque effort des autorités israéliennes, chaque geste, petit ou grand."

Il rend hommage au courage du jeune soldat, qu'il dit vouloir recevoir à l'Elysée, et déclare son admiration pour Noam et Aviva Shalit, ses parents.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse