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Politique

Nicolas Sarkozy défend sa politique d'ouverture

Nicolas Sarkozy a défendu mercredi sa politique de nomination à des postes de responsabilités de personnalités venues de l'opposition, exprimant sa volonté de construire une "République irréprochable". /Photo prise le 24 mars 2010/REUTERS/Benoît Tessier

Nicolas Sarkozy a défendu mercredi sa politique de nomination à des postes de responsabilités de personnalités venues de l'opposition, exprimant sa volonté de construire une "République irréprochable". /Photo prise le 24 mars 2010/REUTERS/Benoît Tessier - -

PARIS - Nicolas Sarkozy a défendu mercredi sa politique de nomination à des postes de responsabilités de personnalités venues de l'opposition,...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a défendu mercredi sa politique de nomination à des postes de responsabilités de personnalités venues de l'opposition, exprimant sa volonté de construire une "République irréprochable".

"Je me suis engagé à ce que tous les leviers de l'Etat ne soient pas confisqués par un parti. C'est ma responsabilité de veiller à ce que la pluralité des opinions soit respectée dans le choix des hommes et des femmes appelés à exercer des responsabilités", a dit le chef de l'Etat dans une déclaration faite à l'issue du conseil des ministres.

"Construire une République irréprochable, une démocratie exemplaire, c'est l'intérêt de notre pays, c'est mon devoir", a-t-il ajouté.

La politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy suscite de longue date des critiques au sein de sa majorité, qui ont redoublé après son échec cinglant des élections régionales.

Nommé lundi ministre du Budget, le chiraquien François Baroin lui avait attribué entre les deux tours la responsabilité d'une partie de l'hémorragie des électeurs de droite.

Le président a nommé coup sur coup récemment au Conseil constitutionnel un ancien ministre de François Mitterrand, Michel Charasse, et à la tête de la Cour des comptes le député socialiste Didier Migaud.

Mais le mini-remaniement du gouvernement opéré lundi n'a été marqué que par l'entrée de personnalités de droite et le départ, volontaire, d'un représentant de la société civile de sensibilité de gauche, Martin Hisrch.

L'Elysée a en outre annoncé depuis que Nicolas Sarkozy proposait la candidature d'une personnalité symbole de la diversité, mais néanmoins issue des rangs de la droite, à la tête de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité). Jeannette Bougrab a été préférée au socialiste Malek Boutih, un temps pressenti.

Yann Le Guernigou, édité par Gilles Trequesser