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Municipales: nouveau recul des communistes en Seine-Saint-Denis

Mathieu Hanotin, le porte-parole de Benoît Hamon.

Mathieu Hanotin, le porte-parole de Benoît Hamon. - BFMTV

Historique dans ce département, le Parti communiste perd deux grands bastions: Saint-Denis et Aubervilliers. Mais retrouve Bobigny.

La banlieue rouge encore un peu grignotée. Dans ce département où sa présence est historique, le Parti communiste perd deux grands bastions: Saint-Denis et Aubervilliers.

Communiste depuis la Libération et plus grande ville encore dirigée par le PCF (111.000 habitants), Saint-Denis a basculé PS avec la victoire de Mathieu Hanotin et une campagne rocambolesque où le PCF et La France insoumise n'ont pas su se mettre d'accord. Résultat, Mathieu Hanotin, ancien député socialiste, l'a largement emporté avec 59,04% des voix.

Bobigny en consolation

Autre perte historique pour le parti communiste: Aubervilliers, qui passe à droite avec la victoire de l'UDI Karine Franclet. A la tête d'une liste soutenue par LR, cette principale de collège l'emporte avec 44,54% des voix. La maire sortante communiste Meriem Derkaoui n'arrive qu'en troisième position (24,06 %), après une fin de campagne houleuse marquée notamment par une plainte pour espionnage déposée à l'encontre d'un colistier de Sofienne Karroumi, candidat divers gauche arrivé deuxième (31,38%).

Consolation pour le PCF de Seine-Saint-Denis, la reprise de la ville préfecture de Bobigny, tombée en 2014 aux mains de l'UDI. Après un mandat entaché par les affaires, le candidat UDI, Christian Bartholmé, n'obtient que 44,72% des voix, derrière le communiste Abdel Sadi (55,27%).

https://twitter.com/ivalerio Ivan Valerio avec AFP Directeur des rédactions digitales BFM-RMC