BFMTV
Politique

Mort de Max Gallo: Jean-Pierre Chevènement rend hommage à "un frère"

Sur son blog, Jean-Pierre Chevènement a salué ce mercredi la mémoire de son ami Max Gallo, l'historien mort ce même jour.

Si les commentaires et hommages de personnalités politiques ont afflué dès l'annonce de la mort de l'historien Max Gallo ce mercredi, il est un ancien responsable que la nouvelle a particulièrement affligé: Jean-Pierre Chevènement. Celui qui fut, entre autres, ministre de la Défense, était depuis de nombreuses années un ami de l'auteur avec lequel il avait d'ailleurs fondé le Mouvement des Citoyens en 1993. Dans un billet de blog paru ce mercredi soir, Jean-Pierre Chevènement montre une vive émotion au moment de se souvenir de ce long compagnonnage politique et amical et revient sur la trajectoire de Max Gallo. "Venu de la gauche communiste, Max Gallo se voulait fidèle à la mémoire ouvrière et antifasciste qui était celle de son père", commence-t-il. 

"Par une création inlassable, Max Gallo s’est progressivement imposé dans le paysage intellectuel et politique comme le grand instituteur national qui manquait. A une France en pleine perte de repères depuis la mort du général de Gaulle et le naufrage de l’union de la gauche, Max Gallo a fourni un substitut. En ce sens, il était devenu un repère", souligne-t-il. 

"Un frère dont la disparition me déchire"

Poursuivant le portrait de Max Gallo, Jean-Pierre Chevènement pose ensuite: "Max n’était pas seulement un grand écrivain, un historien pétri de culture, c’était un combattant, un orateur politique incomparable, un homme généreux qui savait parler au cœur du peuple." Sans toutefois évoquer directement le soutien que l'écrivain avait accordé à Nicolas Sarkozy plus récemment, il affirme: "Il s’est détourné de la gauche à la fin de sa vie quand la gauche s’est détournée d’elle-même. Il n’avait plus qu’une seule passion, celle de la France."

L'homme politique termine enfin sur une note très personnel: "Max était pour moi un frère dont la disparition me déchire. Sa grande voix manquera mais son combat ne s’éteindra pas."

R.V.