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Politique

Montebourg vise la famille Peugeot et le dividende de PSA

La famille Peugeot et les dividendes de PSA dans le viseur d'Arnaud Montebourg.

La famille Peugeot et les dividendes de PSA dans le viseur d'Arnaud Montebourg. - -

Arnaud Montebourg a poussé ce mardi un coup de gueule contre la famille Peugeot, actionnaire principal de PSA Peugeot Citroën qui vient d'annoncer 8.000 suppressions d'emplois en France, ainsi que le versement d'un dividende par le constructeur automobile.

Arnaud Montebourg a mis en cause mardi la famille Peugeot, actionnaire principal de PSA Peugeot Citroën qui vient d'annoncer 8.000 suppressions d'emplois en France, ainsi que le versement d'un dividende par le constructeur automobile. "La famille Peugeot a un certain nombre de choses à nous dire je le crois et je ne manquerai pas de les inviter au ministère pour que nous puissions en discuter", a dit le ministre du Redressement productif lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. L'expertise demandée par l'exécutif, qui sera remise fin juillet, étudiera notamment "pourquoi (il y a eu) des opérations financières au moment même où Peugeot commençait à voir apparaître ses premières difficultés et notamment le versement de dividendes. Nous voudrions connaître la stratégie de l'actionnaire", a-t-il ajouté. Arnaud Montebourg a reçu ce mardi après-midi les syndicats de PSA, un groupe dans lequel l'Etat n'a pas de participation.

Un plan présenté le 25 juillet

Le gouvernement présentera le 25 juillet un plan d'aide à la filière automobile, à propos duquel Arnaud Montebourg a déclaré, après avoir évoqué la voiture électrique : "Le plan de la filière automobile s'engagera à pousser, porter nos constructeurs vers ces véhicules qui vont changer la vie quotidienne de nos concitoyens." Philippe Varin, président du directoire du constructeur, a de nouveau assuré mardi qu'il n'y aurait aucun licenciement sec dans le cadre du plan de restructuration dévoilé jeudi et qui prévoit en particulier la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois.
Sur la reconversion du site de Seine-Saint-Denis après 2014, il a indiqué que le groupe allait aider à créer 1 500 emplois à Aulnay - l'équivalent de la moitié de l'effectif de l'usine qui ne sera pas reclassée sur le site voisin de Poissy (Yvelines).