Montebourg rassure les salariés d’Aperam

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg s’est rendu ce lundi matin à l’usine d’inox Aperam de Gueugnon, endommagée il y a une semaine par un incendie. Il a rassuré les salariés sur une reprise rapide de l’activité.

Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif s’est voulu rassurant face aux salariés d’Aperam à Gueugnon. A l'issue d'une visite des lieux détruits par l'incendie et d'une rencontre avec les représentants des salariés, Arnaud Montebourg a remercié le groupe Aperam et son actionnaire Mittal de leur volonté d'assurer une « reconstruction la plus rapide possible pour un objectif de reprise d'activité complète au cours du 2e trimestre 2013 ». « Des engagements ont été pris par la direction de l’entreprise en liaison avec la famille Mittal. Les investissements qui sont partis en fumée vont être immédiatement réintroduits et réalisés à nouveau, a déclaré le ministre. Le gouvernement se tient à la disposition du dialogue social dans l’entreprise pour faire en sorte qu’il y ait le moins de chômeurs partiels ou de chômeurs techniques dans cette entreprise. C’est un outil industriel exportateur, performant, efficace, avec des salariés de très haut niveau. Il est très important que le gouvernement se mette à la disposition des actes de reconstruction de l’outil ».

« La direction nous a répondu favorablement »

Les syndicats sont pour l’instant satisfaits : « La direction nous a répondu plutôt favorablement puisque déjà, une décision de reconstruction est prise, tout au moins assez rapidement pour redémarrer l’outil, estime Philippe Bonnot, délégué CGT de l’usine. On a la garantie qu’on aura des alimentations de sites externes pour alimenter le reste de l’entreprise ce qui doit faire en sorte que le chômage partiel ne devrait pas arriver. Ce qui peut nous inquiéter encore ce sont les décisions de M.Mittal. C’est un financier donc on peut légitimement se poser la question sur une volonté de reconstruire tout de suite mais on pense aussi que ne pas reconstruire, ce serait une balle dans le pied ».
Dans la nuit du 23 au 24 décembre, un violent incendie avait ravagé 4 000 m2 d'ateliers sur les 12 000 m2 que compte l'établissement, entraînant l'arrêt d'une ligne de fabrication. Cette unité de production, employant 40 personnes, avait été inaugurée en juillet par l'entreprise.

La Rédaction, avec Gwenaël Windrestin