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Pour 2014, Borloo vante une UDI "ouverte sur le monde"

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a salué le parcours de son parti et mis en avant ses ambitions pour 2014 (photo d'illustration).

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a salué le parcours de son parti et mis en avant ses ambitions pour 2014 (photo d'illustration). - -

En clôture du premier conseil national de l'UDI, Jean-Louis Borloo a tracé la feuille de route du parti centriste pour les échéances à venir en 2014, défendant l'idée d'une France ouverte sur le monde.

L'UDI a tracé sa feuille de route pour les prochaines échéances de 2014. En clôture du premier conseil national du parti consacré à l'économie, son président Jean-Louis Borloo a défendu devant les siens l'idée d'une France ouverte sur le monde.

"La question à laquelle nous devons répondre, c'est: 'est-ce-que nous voulons prendre part à la croissance internationale ou est-ce-que nous dénions cette réalité et voulons nous replier sur nous-mêmes?'", a résumé le leader centriste devant 1.600 membres du parlement de l'UDI.

Borloo veut se consacrer "à l'essentiel"

Saluant le parcours de son parti neuf mois après sa création, le député du Nord a rendu hommage aux délégués locaux, qui ont su sans heurts "s'organiser et trancher les ambitions légitimes" entre les sept partis qui constituent l'UDI. Il a aussi salué les "parlementaires qui ont su faire entendre leur voix dans une opposition déterminée mais constructive".

Pour sa part, Jean-Louis Borloo, qui cumule aujourd'hui les fonctions de président du parti, du groupe à l'Assemblée et de la commission d'investiture, a expliqué vouloir prochainement se consacrer "à l'essentiel de l'essentiel" - sans donner plus de précision.

"Pas vocation à changer" son alliance avec l'UMP

Sur les municipales, l'ancien maire de Valenciennes a estimé que son parti devait à cette occasion "défendre ses valeurs, sa signature". "Nous sommes le parti de la liberté d'entreprendre, du dynamisme économique, de la maîtrise des impôts, du développement durable. Nous défendons un esprit républicain, la solidarité et la cohésion sociale", a-t-il résumé.

"Mais l'indépendance n'est pas l'isolement, a précisé le leader centriste en rappelant son alliance avec l'UMP. "Il y aura forcément des frictions et des débats, mais nous n'avons pas vocation à changer d'alliance", a-t-il affirmé.

Sur les élections européennes de 2014, Jean-Louis Borloo a appelé ses amis à "être à la pointe du combat". "Deux thèses vont s'affronter", a-t-il prophétisé. "Ceux qui proposent un repli identitaire et ceux qui, comme nous, proposent d'armer la nation."


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M. T. avec AFP