Borloo ne cautionne pas "le pain au chocolat" de Copé

Jean-Louis Borloo a pris ses distances mardi avec les propos de Jean-François Copé sur "le racisme anti-blanc" et son anecdote du "pain au chocolat".

Interrogé sur France Inter concernant la droitisation du discours de Jean-François Copé, le président de l'Union des démocrates et indépendants a expliqué que ce n'était "pas des propos ou des attitudes" qu'il prendrait ou utiliserait. Et d'ajouter qu'il avait "comme règle de ne pas commenter ce qui se passe à l'UMP surtout en période de campagne".

Copé "tape sur le système" de l'UDI

Relancé par le journaliste sur un tweet du porte-parole de son parti, Jean-Christophe Lagarde, qui disait ce week-end "franchement Copé me tape sur le système quand il attise la peur de l'autre", Jean-Louis Borloo a concédé que le député de Seine-Saint-Denis avait là "reflété une opinion assez partagée" à l'UDI.

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"Si on crée l'UDI, c'est bien parce que notre vision de la société n'est pas exactement celle-là et c'est le moins que l'on puisse dire. Mais pour autant, nous sommes dans le principe d'une coalition et nous avons l'intention de peser dans cette coalition voire d'une prendre le leadership" a-t-il commenté.

Jean-François Copé a suscité une nouvelle polémique, après celle sur le "racisme anti-blanc", en évoquant vendredi soir lors d'une réunion publique dans le Var l'arrachage de pains au chocolat "par des voyous" sous prétexte de ramadan. En relatant cette anecdote, le secrétaire général de l'UMP s'est attiré les foudres de la gauche mais aussi plusieurs critiques à droite.