BFMTV
Politique

Menacé d'invalidation, Jean-Paul Huchon se dit confiant

Le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a dit vendredi ne pas croire à l'invalidation de son élection en mars dernier. Le Conseil d'Etat a annoncé jeudi sa décision de rouvrir l'instruction sur le contentieux concernant la vi

Le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a dit vendredi ne pas croire à l'invalidation de son élection en mars dernier. Le Conseil d'Etat a annoncé jeudi sa décision de rouvrir l'instruction sur le contentieux concernant la vi - -

PARIS (Reuters) - Le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a dit vendredi ne pas croire à l'invalidation de son...

PARIS (Reuters) - Le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a dit vendredi ne pas croire à l'invalidation de son élection en mars dernier.

Le Conseil d'Etat a annoncé jeudi sa décision de rouvrir l'instruction sur le contentieux concernant la victoire de Jean-Paul Huchon face à la candidate UMP, Valérie Pécresse.

L'institution se prononcera courant janvier sur le nécessité de transmettre ou non le dossier au Conseil constitutionnel.

"Je n'ai fait que respecter la loi et c'est pour ça d'ailleurs que le Conseil d'Etat donne un délai supplémentaire : c'est parce qu'il faut quand même examiner la réalité d'une infraction", a expliqué Jean-Paul Huchon sur France Inter.

"Ensuite, il faut examiner, si l'infraction était par hasard reconnue, ce que je ne crois pas, si elle est proportionnée", a-t-il ajouté. "Le Conseil d'Etat, le rapporteur a dit lui-même que ça n'avait pas eu d'influence sur le résultat".

Jean-Paul Huchon a été réélu à la tête de l'Ile-de-France, la plus grosse région du pays, avec 57% des suffrages.

Un militant UMP francilien a déposé un recours contre l'élection de Jean-Paul Huchon se fondant sur une campagne de promotion pour les transports, conduite à l'automne 2009, financée sur fonds publics de la région et jugée politique.

Le PS estime que la campagne n'appuyait pas la campagne électorale de l'équipe sortante car elle était menée chaque année depuis cinq ans.

"Je n'ai pas moi - et je vais le démontrer devant le conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel - failli à la loi", s'est défendu le président du conseil régional, qui a de nouveau dénoncé une cabale politique menée par la majorité.

"L'UMP, ils sont après moi comme un chien après un animal. Ils ont été incapables de gagner les élections, ils ont été battus vraiment à plate couture (...) Mme Pécresse continue la campagne et ça ne sert à rien: elle a été archi-battue", a-t-il souligné.

Marc Angrand et Laure Bretton, édité par Yves Clarisse