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Même réduite et facultative, la "prime Sarkozy" ne plaît pas

LA "PRIME CONTRE DIVIDENDE"

LA "PRIME CONTRE DIVIDENDE" - -

PARIS (Reuters) - La prime promise par Nicolas Sarkozy aux salariés de certaines entreprises ne trouve toujours pas grâce aux yeux du patronat et des...

PARIS (Reuters) - La prime promise par Nicolas Sarkozy aux salariés de certaines entreprises ne trouve toujours pas grâce aux yeux du patronat et des syndicats, malgré les aménagements rendus publics vendredi.

Le ministre du Budget François Baroin, qui avait initialement annoncé un montant de 1.000 euros, déclare dans une interview aux Echos publiée vendredi qu'il n'y aura pas de montant minimal et que la mesure sera facultative dans les entreprises de moins de 50 salariés.

Il promet toutefois un paiement cette année et estime à huit millions de salariés le public concerné. La présidente du Medef Laurence Parisot a répété vendredi sur RTL son opposition à cette mesure, qu'elle qualifie "d'inepte".

"Le texte n'est pas encore voté, n'est pas encore mis en oeuvre et nous espérons convaincre le gouvernement que la création de richesses en France, l'élévation du niveau de vie passent par la liberté d'entreprendre, un dialogue social autonome et responsable", a-t-elle dit.

Le secrétaire général du syndicat Force ouvrière Jean-Claude Mailly a de son côté déclaré sur France info qu'une telle mesure ne pouvait se substituer, à ses yeux, à des augmentations de salaires.

Les syndicats ont condamné la mesure annoncée au motif qu'elle risquait selon eux de favoriser les salariés des grandes entreprises, qui ont souvent un meilleur statut.

Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal