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Marseille : Valls opposé au classement de toute la ville en ZSP

Manuel Valls a rejeté mercredi l'idée de placer la ville de Marseille tout entière en zone de sécurité prioritaire (ZSP), comme l'a réclamé le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli. /Photo prise le 25 juin 2013/REUTERS

Manuel Valls a rejeté mercredi l'idée de placer la ville de Marseille tout entière en zone de sécurité prioritaire (ZSP), comme l'a réclamé le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli. /Photo prise le 25 juin 2013/REUTERS - -

Manuel Valls a rejeté mercredi l'idée de placer la ville de Marseille tout entière en zone de sécurité prioritaire (ZSP), comme l'a réclamé le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille. Pour le ministre de l'Intérieur, ce ne serait pas réaliste ni efficace.

Manuel Valls a rejeté mercredi l'idée de placer la ville de Marseille tout entière en zone de sécurité prioritaire (ZSP), comme l'a réclamé le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli. Le ministre de l'Intérieur a estimé, sur France Info, qu'un tel dispositif « ne serait pas efficace et n'aurait aucun sens », affirmant que des moyens exceptionnels ont été développés dans la cité phocéenne.

Marseille «ne doit pas devenir Chicago»

Après la découverte lundi d'un nouveau cadavre et l'attaque de deux hommes par un tireur à scooter, Eugène Caselli a estimé que le seul moyen de lutter contre ces dérives était le placement « de tout Marseille en zone de sécurité prioritaire » et l'envoi de « renforts supplémentaires ». La ville « ne doit pas devenir Chicago », avait-il écrit au ministre.

« Ce ne serait pas efficace »

« Ce ne serait pas réaliste, pas efficace, et cela n'aurait pas de sens : les ZSP sont des dispositifs ciblés », a répondu Manuel Valls. « Il n'y a que l'hyper-centre qui n'est pas en zone de sécurité prioritaire. Les quartiers nord et les quartiers sud le sont », a-t-il ajouté. Le ministre a rappelé que 230 policiers et gendarmes supplémentaires, ainsi que trois unités de forces mobiles avaient été dépêchés à Marseille pour combattre la violence. En septembre 2012, le sénateur-maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, avait fait la même requête à Manuel Valls, lequel l'avait accusé de « démagogie ».

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La Rédaction

Philippe Gril avec Reuters