BFMTV
Politique

Marine Le Pen visée par une enquête pour incitation à la haine

Marine Le Pen, vice-présidente du Front national dont elle pourrait prendre la tête ce week-end, fait l'objet d'une enquête préliminaire pour "incitation à la haine raciale", pour avoir comparé la présence de musulmans priant dans la rue à l'Occupation. /

Marine Le Pen, vice-présidente du Front national dont elle pourrait prendre la tête ce week-end, fait l'objet d'une enquête préliminaire pour "incitation à la haine raciale", pour avoir comparé la présence de musulmans priant dans la rue à l'Occupation. / - -

LYON (Reuters) - Une enquête préliminaire pour "incitation à la haine raciale" vise Marine Le Pen pour ses déclarations comparant les prières de...

LYON (Reuters) - Une enquête préliminaire pour "incitation à la haine raciale" vise Marine Le Pen pour ses déclarations comparant les prières de rue musulmanes à l'Occupation, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Lyon.

La vice-présidente du Front national, qui devrait succéder ce week-end à son père, avait tenu ces propos devant 200 militants le 10 décembre à Lyon dans le cadre de la campagne interne l'opposant à Bruno Gollnisch.

"Cette enquête va nous permettre de vérifier si les propos ont bien été tenus, dans quelles circonstances ils ont été tenus, et s'ils sont susceptibles de constituer une infraction au regard de la loi", a déclaré à Reuters le parquet de Lyon.

Le cas échéant, la candidate à la présidence du Front national sera poursuivie, a-t-il ajouté.

Au lendemain de sa sortie, Marine le Pen s'était défendue de tout dérapage, affirmant n'avoir fait que décrire une réalité après une analyse "réfléchie." "S'agissant du terme occupation, je persiste et je signe", a-t-elle dit aux journalistes.

Catherine Lagrange, édité par Gérard Bon