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Marine Le Pen "prête à parier" que Mehdi Nemmouche est "binational"

Marine le Pen, présidente du Front national

Marine le Pen, présidente du Front national - -

CAFE POLITIQUE - Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique. Au menu de ce matin: la présidentielle selon Bayrou, la blague de Rama Yade.

Marine Le Pen et le "binational" Mehdi Nemmouche

Si les enquêteurs rassemblent encore les pièces du parcours de Mehdi Nemmouche, le jeune homme suspecté d'être l'auteur de la fusillade au Musée juif de Bruxelles le 24 mai dernier, Marine Le Pen a déjà son idée sur son profil. Enfin, plus précisément, sur la "binationalité" du suspect. Invitée lundi matin sur France info, la présidente du Front national s'est dite "prête à parier" que Mehdi Nemmouche était "binational". "Je sais, il est Français, vous allez me le répéter 4 fois... mais il n’en demeure pas moins que le fondamentalisme islamique, il ne pousse pas dans les prairies normandes. A un moment donné, il est importé sur le territoire", s'est-elle écriée.

"Il faudra mettre fin à l’immigration massive car le développement du fondamentalisme islamiste dans notre pays a suivi exactement la courbe de l’immigration de masse", a-t-elle poursuivi... sans donner de chiffres toutefois.

La présidentielle est très loin pour Bayrou

François Bayrou a beau attaquer le gouvernement et François Hollande -"il est impossible qu'il résiste pendant 3 ans", a-t-il lancé dimanche sur France Inter - il refuse pour l'heure d'évoquer 2017. "L'élection présidentielle n'est pas dans mon viseur. Nous verrons en 2017, ou en 2016, ou en 2015", assure-t-il. Au plut tôt, dans six mois, donc.

Rama Yade et la "boutade" du Mondial

Rama Yade avait lancé un appel du pied à la délégation française pour assister à la coupe du Monde au Brésil, en sa qualité d'ancienne secrétaire d'Etat Chargée des Sports. Oui mais voilà. Rama Yade a assuré lundi sur iTélé que cette sortie n'était qu'une "boutade ironique". "Je ne demande rien du tout, je ne sais pas comment il est possible qu’on prenne une boutade ironique pour une démarche officielle, dite ici même avec des journalistes qui, comme moi, ont bien saisi l’ironie." Et d'ajouter: "Et puis on ne s’invite pas comme ça dans les délégations." A ceux qui peaufinaient leur mail à la FFF...

S. C.