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Politique

Marine Le Pen assure que le FN va régler ses problèmes d'argent

Marine Le Pen a assuré mercredi que le Front national allait rapidement régler les problèmes financiers qui le menacent d'une saisie par la Société Générale de son ancien siège près de Paris. /Photo prise le 15 mars 2011/REUTERS/Tony Gentile

Marine Le Pen a assuré mercredi que le Front national allait rapidement régler les problèmes financiers qui le menacent d'une saisie par la Société Générale de son ancien siège près de Paris. /Photo prise le 15 mars 2011/REUTERS/Tony Gentile - -

PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a assuré mercredi que le Front national allait rapidement régler les problèmes financiers qui le menacent d'une...

PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a assuré mercredi que le Front national allait rapidement régler les problèmes financiers qui le menacent d'une saisie par la Société Générale de son ancien siège près de Paris.

Cette situation, qui remonte aux législatives de 2007, est la seule ombre au tableau du parti d'extrême-droite, qui a le vent en poupe dans les sondages et a enregistré une forte poussée au premier tour des cantonales.

La Société Générale a obtenu en justice une menace de saisie du "Paquebot", l'ancien siège du FN à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), si une créance de 5,2 millions d'euros n'est pas honorée d'ici septembre.

"Nous allons les rembourser, nous allons sortir normalement très rapidement de nos difficultés financières", a déclaré la présidente du FN sur Europe 1.

L'idée est de pouvoir vendre l'immeuble de Saint-Cloud, que le parti ne parvient pas à céder depuis plusieurs années.

"Nous, on n'a pas de valises de billets qui viennent de l'étranger", a-t-elle ajouté, invitant les journalistes à interroger à ce propos le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

Le fils de ce dernier, Saïf al Islam, a invité dans une interview Nicolas Sarkozy à rendre l'argent qu'il affirme lui avoir remis pour sa campagne présidentielle en 2007, assurant qu'il publierait prochainement les preuves de ses dires, sans suites à ce jour. L'Elysée a démenti.

Marine Le Pen a expliqué qu'elle financerait par un emprunt sa campagne pour la présidentielle de 2012.

"Je vais faire comme tout le monde, je vais demander un prêt à des banques en espérant que celles-ci, qui sont tellement amies du pouvoir, vont faire leur 'job' et je vais demander, si on me le refuse, à tous les Français de m'aider", a-t-elle dit.

Thierry Lévêque, édité Henri-Pierre André