BFMTV
Politique

Manuel Valls prend à nouveau pour cible François Fillon

Manuel Valls sur le plateau de TF1

Manuel Valls sur le plateau de TF1 - Capture d'écran TF1

Manuel Valls, candidat à la primaire de la gauche, était l'invité ce mercredi du journal de 20h de TF1. L'ancien Premier ministre en a profité pour détailler ce qui le distingue du candidat à la présidentielle désigné par la droite et le centre, François Fillon.

Candidat à la primaire de la gauche, Manuel Valls était l'invité du journal de Gilles Bouleau sur TF1 ce mercredi. L'ancien Premier ministre a donné un aperçu de son programme, dévoilé publiquement mardi. Au cœur de son projet, il dit vouloir "préserver notre modèle social, tout en le réformant". En détaillant cet objectif, Manuel Valls en a profité pour se distinguer de François Fillon, candidat à la présidentielle que se sont choisi les électeurs de la droite et du centre:

"Et le modèle social, c’est quoi? Ce sont des services publics efficaces, ce sont des policiers, des gendarmes, des enseignants, des personnels hospitaliers, ce sont des services publics qui protègent et apportent une solidarité à nos compatriotes. Et puis, c’est la Sécurité sociale, l’assurance maladie, c’est la santé. C’est ça qui m’oppose d’abord à François Fillon qui propose, pour la première fois pour la droite française, une purge et une remise en cause de notre modèle social."

Manuel Valls élargit le front contre François Fillon

Si l'ex-Premier ministre n'a nommé aucun de ses rivaux de la primaire lors de son intervention, ni même aucun autre candidat déclaré pour le scrutin du printemps, il a mentionné François Fillon une seconde fois, un peu plus tard:

"En 2017, il faudra continuer à maîtriser nos déficits publics tout en maintenant nos priorités: l'éducation, la lutte contre les inégalités, la sécurité, plus de gendarmes, plus de policiers, plus de moyens pour nos armées, plus de moyens pour nos services de renseignements, plus de moyens pour la justice et ça, c’est un débat majeur qui là aussi va nous opposer à François Fillon". 

R.V.