BFMTV
Politique

Mailly : « Si le gouvernement pariait sur un affrontement… »

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière - -

Ce lundi sur RMC, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, a exhorté le gouvernement à ne pas parier sur un « affrontement » à propos de la réforme des retraites.

Ce lundi matin sur RMC, à la veille d’une grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a déclaré : « Si le gouvernement pariait sur un affrontement je me poserais des problèmes en terme de démocratie. Ce ne serait pas responsable dans une démocratie qu'un gouvernement parie sur un affrontement avec les risques que ça peut comporter. Donc je ne veux pas imaginer un seul instant que le gouvernement ne soit plus démocratique ».

« On est face à un mur... »

Interrogé sur « l’intransigeance du gouvernement », il a ajouté : « On est face à un mur : ou on passe au-dessus, ou on casse [...] C'est pas les retraites qui l'intéresse, c'est la situation financière. Le dossier des retraites n'est qu'un élément du plan d'austérité. Il y a réduction des dépenses publiques, les retraites c'est la réduction des dépenses sociales ».
Relevant de nouveau le caractère injuste selon lui de la réforme des retraites gouvernementale, le secrétaire général de FO, a insisté : « seul un rapport de force, ça veut dire une mobilisation importante, [peut contraindre le gouvernement] à bouger ».

« Aux salariés de décider s’ils prolongent ou pas ! »

Quant aux grèves reconductibles, Jean Claude Mailly a redit que la décision appartenait aux salariés : « On ne peut pas les exclure », a-t-il insisté, avant de réaffirmer qu'il n'avait « jamais appelé à la grève générale. Ce sont dans les secteurs, dans certaines entreprises que les salariés disent "Y'en a marre, on n'arrive pas à être entendus" ; c'est eux qui vont décider s'ils prolongent ou pas », a-t-il conclu.

La Rédaction, avec agence