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Politique

Mahmoud Abbas reçu par le Président du Crif à Paris

Lors d'une rencontre lundi à Paris avec Mahmoud Abbas (à droite), Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier (à gauche), a salué la "ténacité" dans la recherche de la paix du président de l'Autorité p

Lors d'une rencontre lundi à Paris avec Mahmoud Abbas (à droite), Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier (à gauche), a salué la "ténacité" dans la recherche de la paix du président de l'Autorité p - -

PARIS (Reuters) - Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, a salué lundi la "ténacité"...

PARIS (Reuters) - Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, a salué lundi la "ténacité" dans la recherche de la paix du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

"Nous souhaitons que les négociations continuent", a dit Richard Prasquier à l'issue d'un entretien avec Mahmoud Abbas en début de soirée à l'hôtel Meurice, dans le centre de la capitale.

"Mais les accords ne se font pas uniquement sur le papier, ils se font dans la tête des gens, et dans la tête des gens, il faut développer une éducation du respect des uns et des autres et mettre à bas toute cette éducation à la haine qui touche les juifs du monde entier", a-t-il ajouté.

Dans la matinée, le président du Crif avait déclaré sur RMC "admirer" la "ténacité" de Mahmoud Abbas dans la recherche de la paix avec Israël.

Richard Prasquier a redit "l'attachement de la communauté juive de France à la poursuite du processus de paix" et à "l'existence ultérieure de deux Etats, un Etat du peuple juif et un Etat du peuple palestinien".

Le président Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse commune avec Mahmoud Abbas, a déploré lundi qu'Israël ne prolonge pas le moratoire sur la colonisation dans les territoires occupés.

Richard Prasquier a cependant estimé que la question du moratoire était un "élément mineur dans la mesure où des constructions visent à apporter des solutions à la croissance naturelle d'une communauté".

Gérard Bon avec Reuters TV, édité par Jean-Loup Fiévet