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Politique

Macron défend sa déclaration de patrimoine et évoque ses deux contrôles fiscaux

Emmanuel Macron sur le plateau de "L'émission politique"

Emmanuel Macron sur le plateau de "L'émission politique" - Capture d'écran France 2

Interrogé jeudi soir sur sa déclaration de patrimoine faite en 2014, au moment de son entrée au gouvernement, dont l'évaluation avait surpris par rapport aux revenus importants perçus lors des années précédentes, le candidat à la présidentielle a mis en avant des remboursements et le financement de travaux.

Sur le plateau de L'émission politique sur France 2 ce jeudi, Emmanuel Macron a expliqué sa déclaration de patrimoine faite en 2014 à son entrée au gouvernement. Il y a un mois, l'association Anticor avait saisi la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui demandant de vérifier "le caractère exhaustif, exact et sincère" de la déclaration faite à l'époque. Après avoir gagné plus de trois millions d'euros en quatre ans, lorsqu'il travaillait dans le secteur privé puis à l'Elysée, il n'avait déclaré qu'un peu de plus de 200.000 euros au moment de devenir ministre de l'Economie. Si la Haute autorité s'est depuis prononcée en sa faveur, le candidat à la présidentielle a à nouveau évoqué ce sujet. Il a tout d'abord posé: "J’ai bien gagné ma vie quand j’étais dans le secteur privé, très bien gagné ma vie. J’ai payé beaucoup d’impôts et c’est très bien ainsi."

"La transparence, ce n'est pas le voyeurisme"

Répondant aux questions de David Pujadas, il s'est justifié: "Vous ne prenez pas en compte dans votre calcul le fait que j’ai fait des travaux dans ma maison." Il a aussi mis en avant le remboursement de dettes anciennes: "Et j’avais beaucoup d’endettement quand j’ai quitté la fonction publique. Je n’avais pas de mise de départ, j’ai tout emprunté quand j’ai acheté un appartement à Paris." Pour résumer la situation, le fondateur d' "En marche!" a ajouté: "J’ai progressivement remboursé et j’ai utilisé l’argent que j’ai gagné à rembourser une partie de mes emprunts et à faire des travaux."

Pourquoi alors ne pas avoir développé ces éléments pour que l'opinion en soit informé? "La transparence, ce n’est pas le voyeurisme. L’usage de mon argent, j’en ai rendu compte à l’administration fiscale. J’ai subi deux contrôles fiscaux, ce qui est normal. Quand vous rentrez en fonction à l’Elysée puis comme ministre, vous êtes contrôlé."

R.V.