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Politique

Luc Chatel veut réconcilier les élèves avec les mathématiques

Le ministre français de l'Education nationale, Luc Chatel, veut réconcilier les élèves avec les sciences et les mathématiques en encourageant notamment la pratique du calcul mental. /Photo d'archives/REUTERS/Agnieszka Flak

Le ministre français de l'Education nationale, Luc Chatel, veut réconcilier les élèves avec les sciences et les mathématiques en encourageant notamment la pratique du calcul mental. /Photo d'archives/REUTERS/Agnieszka Flak - -

PARIS (Reuters) - Le ministre français de l'Education nationale, Luc Chatel, veut réconcilier les élèves avec les sciences et les mathématiques en...

PARIS (Reuters) - Le ministre français de l'Education nationale, Luc Chatel, veut réconcilier les élèves avec les sciences et les mathématiques en encourageant notamment la pratique du calcul mental.

Le ministre doit présenter lundi un "plan sciences", qui fait suite à la publication, en décembre, du baromètre Pisa (Programme international pour le suivi des acquis) de l'OCDE qui classait la France 27e sur 65 pays pour la culture scientifique, et 22e pour les mathématiques.

"Je vais m'attaquer à 'l'innumérisme', c'est-à-dire l'incapacité à réaliser les calculs de la vie courante", déclare Luc Chatel dans un entretien au Journal du dimanche.

"Il faut s'assurer que tous les automatismes sont bien en place par un entraînement quotidien aux calculs élémentaires : récitation des tables de calcul et pratique quotidienne du calcul mental en classe", dit-il, préconisant "15 à 20 minutes de calcul mental par jour".

"Pour les sciences, j'encourage le déploiement d'un enseignement basé sur l'expérimentation et l'investigation, qui motive les élèves", explique-t-il.

Pour ce faire, le ministre va missionner dans chaque département un inspecteur de l'Education nationale pour les mathématiques et un autre chargé des sciences.

Parmi les mesures envisagées, le gouvernement veut favoriser les sciences dès le recrutement des professeurs des écoles, actuellement titulaires à 75% de diplômes en lettres, en langues ou en sciences humaines.

Une autre piste vise à encourager les filles à embrasser une carrière scientifique.

Elizabeth Pineau