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Longuet et Copé critiquent le plan de Hollande sur l'Afghanistan

Alors que les dirigeants de l'Otan se réunissent ce dimanche à Chicago pour discuter de l'épineuse question du retrait militaire d'Afghanistan, l'ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet a jugé "intenable" dimanche la position de François Hollande

Alors que les dirigeants de l'Otan se réunissent ce dimanche à Chicago pour discuter de l'épineuse question du retrait militaire d'Afghanistan, l'ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet a jugé "intenable" dimanche la position de François Hollande - -

PARIS (Reuters) - L'ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet a jugé "intenable" dimanche la position de François Hollande sur un retrait...

PARIS (Reuters) - L'ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet a jugé "intenable" dimanche la position de François Hollande sur un retrait des troupes françaises combattantes d'Afghanistan fin 2012, avec deux ans d'avance sur leurs alliés.

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a souhaité pour sa part qu'il y renonce.

"Honnêtement, c'est une position intenable parce que nous sommes entrés en 2001 du temps de Chirac et de Jospin dans une coalition en Afghanistan, ce qui voulait dire que nous rentrons ensemble et que nous partons ensemble", a dit Gérard Longuet sur RTL.

Selon lui, "l'arrêt des troupes combattantes à la fin 2012 est à la fois techniquement difficile, ressenti par nos alliés comme déloyal et décevant pour nos militaires qui ont fait un formidable travail de formation de l'armée afghane, capable désormais de prendre la relève".

Invité sur Europe 1, i>TELE et Le Parisien, Jean-François Copé a estimé qu'il s'agissait d'une "mauvaise décision" prise au nom "d'une promesse de campagne."

"Objectivement, ça ne me choquerait pas que François Hollande revienne sur cette promesse-là au nom de l'intérêt supérieur de notre pays", a-t-il dit.

"Vous vous rendez compte de l'image que la France va donner!", a insisté Jean-François Copé. "Nous apparaissons comme des gens qui nous défilons, ce n'est pas bien".

Les dirigeants de l'Otan se réunissent dimanche à Chicago pour discuter de l'épineuse question du retrait militaire d'Afghanistan qui a fait apparaître des divergences au sein de l'Alliance alors que demeurent des doutes sur la capacité de l'armée afghane d'assurer la sécurité du pays.

Le président français a décidé de retirer d'ici la fin de l'année "les troupes françaises combattantes" d'Afghanistan, alors que les alliés, en particulier les Américains, se sont donnés deux ans de plus.

Gérard Bon, édité par Jean-Loup Fiévet