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Politique

Les salariés de SeaFrance reclassés à la SNCF ?

Le ministre des Transports Thierry Mariani et sa ministre de tutelle Nathalie Kosciusko-Morizet. L'avenir de SeaFrance, compagnie de ferries transmanche menacée de liquidation, devait être examiné jeudi matin au ministère des Transports par Thierry Marian

Le ministre des Transports Thierry Mariani et sa ministre de tutelle Nathalie Kosciusko-Morizet. L'avenir de SeaFrance, compagnie de ferries transmanche menacée de liquidation, devait être examiné jeudi matin au ministère des Transports par Thierry Marian - -

L'avenir de SeaFrance, compagnie de ferries transmanche menacée de liquidation, devait être examiné jeudi matin au ministère des Transports, alors que la SNCF, sa maison mère, a proposé une offre de reclassement aux quelque 800 salariés.

L'avenir de SeaFrance, compagnie de ferries transmanche menacée de liquidation, devait être examiné jeudi matin au ministère des Transports, alors que la SNCF, sa maison mère, a proposé une offre de reclassement aux quelque 800 salariés.

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, s'est dit prêt mercredi soir à cette solution si le projet de reprise de la compagnie par la société coopérative (Scop), porté par la CFDT, échoue.

Si l'offre de la SNCF était retenue, seul un petit nombre de salariés pourraient retrouver un emploi sur place, à Calais, le reclassement s'effectuant dans d'autres métiers de la SNCF - chauffeurs d'autocars notamment - et en d'autres zones géographiques. Une offre déclinée pour l'heure par la CFDT.

La Scop a rejeté mercredi la proposition avancée par Nicolas Sarkozy de racheter la compagnie de ferries avec les indemnités de licenciement des salariés, en raison des incertitudes juridiques liés à une telle opération qui implique une liquidation judiciaire.

Le tribunal de commerce de Paris doit se prononcer lundi sur le projet de Scop.

Quarante à 50 millions d'euros au minimum sont nécessaires au projet de Scop, dont 11 à 12 millions d'euros seraient apportés par les collectivités locales. L'idée du président de la République est de financer le reste par des indemnités pouvant aller jusqu'à 60.000 euros par salarié licencié.

Les représentants de la Scop et de la SNCF devaient être reçus à 10h00 par le ministre des Transports, Thierry Mariani.

Le ministre tiendra un point de presse à 11h00.