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Les Républicains

Wauquiez alerte le gouvernement sur les "110 jihadistes en liberté" qui se trouveraient en France

Laurent Wauquiez interpelle le gouvernement sur les jihadistes de retour en France

Laurent Wauquiez interpelle le gouvernement sur les jihadistes de retour en France - PHILIPPE DESMAZES / AFP

Le candidat favori pour la présidence des Républicains a réclamé au gouvernement "l'internement et l'enfermement immédiat de tous les jihadistes" revenus en France.

Invité chez nos confrères du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro" ce dimanche, Laurent Wauquiez a interpellé le gouvernement sur les "110 jihadistes" revenus d'Irak et de Syrie qui seraient "en liberté" en France.

"Je suis abasourdi des récentes déclarations du ministre de l'Intérieur qui a expliqué qu'il y a 110 jihadistes en liberté au moment où l'on parle. Il nous déclare cela sans même en tirer la moindre conséquence, sans proposer le moindre dispositif de protection pour les Français", a dénoncé le favori pour la présidence des Républicains.

Jeudi, Gérard Collomb a effectivement déclaré que "plus de 240 majeurs" ont regagné la France depuis les zones de combats jihadistes de Syrie et d'Irak depuis 2012. Parmi eux, "plus de 130" sont "actuellement en prison", a-t-il précisé.

Wauquiez réclame "l'enfermement immédiat"

"Le gouvernement ne réagit pas et ne fait pas face à la menace terroriste. Il manque de lucidité et de fermeté", a accusé Laurent Wauquiez, qui "demande très clairement l'internement et l'enfermement immédiat de tous les jihadistes qui sont revenus en France".

"Je demande au gouvernement qu'on arrête de fermer les yeux et qu'immédiatement, les poursuites pénales et les mesures permettant l'enfermement de tous les jihadistes soient prises", a-t-il ajouté en refusant de faire la distinction entre hommes, femmes et enfants revenus. "La question n'est pas de savoir si on a affaire à des hommes mais est-ce qu'on a affaire à des gens qui sont capables de se faire exploser avec une ceinture d'explosif", a-t-il considéré, estimant qu'il fallait "arrêter de prendre des risques avec la vie des familles françaises".

Selon le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, "sans attendre le passage à l'acte", il faut qu'"on puisse immédiatement, quand un individu est considéré comme potentiellement dangereux, prendre des mesures à l'image de ce qu'on fait dans le domaine des fous ou de la psychiatrie".

P.L avec AFP