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Valls sur Goasguen: l'UMP dénonce des "propos ignobles"

Le député UMP Claude Goasguen à l'Assemblée, le 25 février 2014

Le député UMP Claude Goasguen à l'Assemblée, le 25 février 2014 - -

Après que Manuel Valls a accusé Claude Goasguen "de venir de l'extrême droite", les députés UMP ont indiqué qu'ils allaient boycotter les questions au gouvernement de mercredi.

"Des propos ignobles". Les députés UMP n'ont pas de termes assez indignés pour fustiger la saillie de Manuel Valls sur Claude Goasguen, mardi à l'Assemblée nationale. "Faute d'excuses formelles", ils ne participeront donc pas aux questions au gouvernement de mercredi.

Le ministre de l'Intérieur, lors de la séance de mardi, a accusé le député UMP de Paris Claude Goasguen "de venir de l'extrême droite", ce qui a provoqué le départ de l'hémicycle de la quasi-totalité de la droite.

"Manuel Valls a proféré des insultes inacceptables à l'égard des députés UMP", selon Christian Jacob. "Ses propos ignobles, et sa perte de sang-froid incompatibles avec les fonctions qu'il exerce, auraient dû a minima être condamnés par le Premier ministre".

"J'ai demandé formellement au nom du groupe UMP des excuses. Faute d'excuses formelles,les députés UMP boycotteront la séance de questions au gouvernement de demain", a ajouté Christian Jacob.

"Ces questions au gouvernement n'ont plus aucun sens pour nous"

"M. Goasguen, vous en venez, vous, de l'extrême droite", avait lancé le ministre de l'Intérieur au député de Paris, en réponse à une question de son collègue Yannick Moreau sur les violences de samedi à Nantes et un présumé laxisme des forces de l'ordre face aux opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

A la droite, le ministre de l'Intérieur a encore clamé: "Contrairement à vous, nous ne sommes complaisants avec personne, vous, vous avez été complaisants avec ceux qui s'en prenaient aux valeurs de la République" lors des manifestations contre le mariage homosexuel.

A la fin des questions au gouvernement, le chef de file des députés UMP Christian Jacob, comme plusieurs autres élus, a demandé dans l'hémicycle des excuses au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pour les propos de son ministres, "sinon ces questions au gouvernement n'ont plus aucun sens, aucun intérêt pour nous".

D. N. avec AFP