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Un élu toulonnais, mis en examen dans une affaire de favoritisme, démissionne

(Photo d'illustration)

(Photo d'illustration) - AFP

Jean-Guy Di Giorgio, le vice-président LR du conseil départemental du Var et adjoint au maire de Toulon, a été mis en examen pour des soupçons de favoritisme et prise illégale d'intérêts dans une enquête sur l'incinérateur de Toulon.

L'élu LR a finalement démissionné sous la pression. Il a été mis en examen pour des soupçons de favorisme et prise illégale d'intérêts dans une enquête sur l'incinérateur de Toulon.

Dans la journée, le maire de Toulon Hubert Falco (LR) a annoncé que Jean-Guy Di Giorgio avait "souhaité être déchargé de toutes ses délégations municipales, Propreté, Mer, Plages, Littoral, Éclairage public et Hygiène".

Placé sous contrôle judiciaire, l'élu a l'interdiction d'entrer en contact avec les six autres personnes mises en examen dans ce dossier pour favoritisme, trafic d'influence ou recel.

Un contrat à 470 millions d'euros sur 18 ans

Ce coup de filet est intervenu après l'ouverture d'une information judiciaire concernant la délégation de service public passée en 2013 entre le Syndicat intercommunal de transport et de traitement des déchets de l'aire toulonnaise (Sittomat), dont Jean-Guy Di Giorgio est le président, et le groupement Zephire, composé des industriels Pizzorno Environnement et Idex Envrionnement, pour l'exploitation de l'incinérateur de l'agglomération toulonnaise. Le montant du contrat s'élève à 470 millions d'euros sur dix-huit ans.

Le Sittomat regroupe la communauté d'agglomération de Toulon-Provence-Méditerranée ainsi que deux communautés de communes, Sud Sainte-Baume et Vallée du Gapeau, soit 26 communes comptant plus de 500.000 habitants.

Le maire de Toulon a rappelé dans un communiqué que "le Sittomat, qui gère le transport et le traitement des ordures ménagères dans 26 communes, a une gestion totalement autonome, avec un budget, des finances et un personnel qui lui sont propres".

B.L. avec AFP