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UMP : l'accord de sortie de crise adopté a l'unanimité

Sortie de crise à l'UMP

Sortie de crise à l'UMP - -

Cet accord, qui met un terme à un mois de guerre des chefs acharnée, a été acté en présence de Jean-François Copé et de François Fillon.

L'accord Copé-Fillon de sortie de crise à l'UMP a été entériné mardi après-midi "à l'unanimité" par le bureau politique du parti, ont indiqué deux membres de cette instance dirigeante du parti.

La réunion exceptionnelle de ce bureau politique a débuté vers 16h15 dans un bureau de l'Assemblée nationale pour s'achever une heure plus tard.

L'accord avait été conclu lundi soir par les deux belligérants. Un accord en "sept points" qui "met un terme à la crise" secouant le parti depuis la date de l'élection initiale, le 18 novembre dernier.

Cet accord "jette les bases d'une profonde réforme des statuts et du règlement intérieur" de l'UMP en vue également de la primaire de 2016 pour la présidentielle.

Fillon n'exclut pas de se présenter de nouveau

François Fillon n'exclut pas mardi, de se présenter de nouveau à la présidence de l'UMP, lors des prochaines élections en septembre prochain. "Je ne me défilerai pas si en juin ma candidature est nécessaire et utile" a déclaré François Fillon. L'ancien Premier ministre a ainsi confié mardi aux députés de son groupe parlementaire R-UMP qu'il déciderait "en juin" s'il est ou non à nouveau candidat à la présidence de l'UMP.

"Je n'ai pris aucune décision définitive" a-t-il indiqué lors de cette réunion à huis clos dans une salle de l'Assemblée nationale.

François Fillon sera l'invité du 20 heures sur France 2 ce mardi.

NKM appelle à la vigilance

Plus tôt dans l'après-midi, la députée et ancienne ministre UMP "non alignée" Nathalie Kosciusko-Morizet estimait qu'il faudrait "rester vigilant sur les conditions d'organisation" de la nouvelle élection du président du parti qui sera organisée en septembre prochain.

"La voix des militants a été entendue", s'est-elle félicitée dans les couloirs de l'Assemblée au lendemain de l'accord entre Jean-François Copé et François Fillon. "J'avais lancé l'idée d'un nouveau vote dès le mercredi qui avait suivi l'élection", a-t-elle dit.

Mais, a ajouté la députée de l'Essonne,"cet accord "n'est pas une fin en soi, ce qui est important, c'est qu'il puisse être mis en oeuvre dans des conditions sereines, exigeantes".