Sarkozy: "Si nous devons accueillir des réfugiés de guerre, nous ne devons les accueillir que pour la durée de la guerre"

Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois plaidé, lors du premier "Campus national" des Jeunes Républicains samedi au Touquet, pour la création d’un statut de réfugié de guerre pour les inciter à rentrer dans leur pays une fois le conflit terminé.

"Si nous devons accueillir des réfugiés de guerre, nous ne devons les accueillir que pour la durée de la guerre. Après les avoir accueillis pour la durée de la guerre, ils devront retourner chez eux", a expliqué le président des Républicains.

"J’ai vu que Monsieur Valls n’était pas d’accord avec l’expression 'réfugié de guerre'", a poursuivi l’ancien président de la République. "Je lui conseille de moins parler et de plus travailler ses dossiers. L’expression 'réfugié de guerre', c’est une directive européenne de 2001 qui n’a jamais été appliquée, c’est l’occasion de l’appliquer”, a-t-il taclé.

Juppé? "Faire comme si on s'entendait bien"

Nicolas Sarkozy s’est également posé, lors de ce discours, comme rassembleur de sa famille politique. S’exprimant quelques heures après la visite surprise au Touquet du candidat à la primaire de la droite et du centre pour 2017 Alain Juppé, il a salué cette initiative du maire de Bordeaux, qui avait expliqué être“venu dans un esprit d'unité et de rassemblement".

"J'ai remercié Alain Juppé d'être venu.. (...) Dans une famille politique on doit être assez intelligent pour se respecter, faire comme si on s'entendait bien, je vous assure on finit par le croire", s’est-il amusé.