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Les Républicains

Sarkozy: "Dès que l'on devient français, nos ancêtres sont gaulois"

Nicolas Sarkozy en meeting à Franconville, le 19 septembre 2016.

Nicolas Sarkozy en meeting à Franconville, le 19 septembre 2016. - Martin Bureau - AFP

"Si l'on veut devenir français, on parle français, on vit comme un Français. Nous ne nous contenterons plus d'une intégration qui ne marche plus, nous exigeons l'assimilation", lance l'ancien président de la République, qui fait de l'identité un thème central de sa campagne.

Nicolas Sarkozy de nouveau sur le terrain de l'identité. L'ancien chef de l'Etat, qui en a fait un thème majeur de sa campagne, a affirmé qu'à partir du moment où l'on devient français, "l'on vit comme un Français et nos ancêtres sont les gaulois", lundi à Franconville, dans le Val d'Oise.

Le candidat à la primaire de la droite pour 2017 a également dénoncé "l'islam extrémiste et politique" dont le but est de "provoquer la République", lors d'une réunion publique, devant une salle comble.

"Je serai le président de l'action, je n'accepte pas les 238 morts", victimes des attentats depuis janvier 2015, a ajouté l'ancien président de la République après avoir assisté à l'hommage qui leur était rendu à Invalides dans la matinée, promettant de mener "une guerre impitoyable" au terrorisme islamiste.

"Je serai le président de la communauté nationale"

"Je n'accepterai pas les comportements moyenâgeux qui veulent qu'un homme se baigne en maillot de bain, quand les femmes sont enfermées" dans des burkinis, a-t-il également affirmé.

Dénonçant à nouveau "la tyrannie des minorités", il a assuré que s'il gagnait en 2017, il serait "le président de la communauté nationale car en France, la seule communauté qui vaille est la communauté française".

"Si l'on veut devenir français, on parle français, on vit comme un Français. Nous ne nous contenterons plus d'une intégration qui ne marche plus, nous exigeons l'assimilation. Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois. 'J'aime la France, j'apprends l'histoire de France, je vis comme un Français'", doit se dire celui qui devient français, a-t-il ajouté.

V.R. avec AFP