BFMTV
Les Républicains

"Sarkozy avait tous les pouvoirs pour faire et il n'a pas fait", attaque Copé

Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy, en décembre 2014.

Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy, en décembre 2014. - Thomas Samson - AFP

Alors qu'il tente de s'imposer dans la course à la primaire pour 2017, Jean-François Copé profite de sa campagne pour tirer à boulets rouges sur le bilan de la droite, avec Nicolas Sarkozy pour cible privilégiée.

Jean-François Copé espère bien rejoindre la ligne de départ pour la primaire de la droite. En pleine campagne, il recueille actuellement les parrainages nécessaires à sa candidature et doit encore réunir 2.500 signatures d'adhérents. S'il parvient à ses fins, il se retrouvera notamment face à François Fillon, Alain Juppé, Bruno le Maire et - certainement - Nicolas Sarkozy.

Malgré sa position de faiblesse dans cette campagne, et alors que Nicolas Sarkozy semble attendre le dernier moment (il a jusqu'au 25 août) pour officialiser sa candidature, Jean-François Copé muscle sa stratégie en attaquant avec virulence le bilan de la droite. Comme le souligne le JDD dans son édition de ce dimanche, il prend pour cible privilégiée Nicolas Sarkozy, dont il déclare notamment "il avait tous les pouvoirs pour faire et il n'a pas fait".

"La gauche a été lamentable, mais la droite n'a pas fait son devoir non plus", lâche-t-il. "A la fin du dernier quinquennat, le chômage avait augmenté, les impôts avaient augmenté et la délinquance a-t-il augmenté", avance-t-il aussi.

Copé se fait voler son fief

Pour 2017, Jean-François Copé promet donc "la rupture que Nicolas Sarkozy n'a pas faite en 2007". En termes de rupture, les deux hommes, dont la séparation a été consommée après l'affaire Bygmalion, semblent plus rivaux que jamais. Invité de RTL ce jeudi, le député-maire de Meaux s'en est pris à l'ancien président, qui a tout simplement décidé de lancer sa candidature à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône, le fief dans lequel Jean-François Copé a précisément l'habitude de faire sa rentrée politique depuis 10 ans.

"C'est un peu comme si François Hollande annonçait sa candidature là où Arnaud Montebourg fait sa Fête de la rose, c'est un peu bizarre", a-t-il comparé. 

C.V.