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Les Républicains

Robert Bourgi reproche à nouveau à François Fillon de l'avoir forcé à mentir

Robert Bourgi à la sortie d'Europe 1 le 12 septembre 2011.

Robert Bourgi à la sortie d'Europe 1 le 12 septembre 2011. - JOHANNA LEGUERRE / AFP

Invité sur RTL à cinq jour de l’élection présidentielle, Robert Bourgi est revenu sur l’affaire des costumes de François Fillon, et a à nouveau reproché au candidat des Républicains de l’avoir forcé à mentir.

Il est celui par lequel le scandale des costumes est venu. Robert Bourgi, figure de la Françafrique et ami de François Fillon, avait offert deux costumes Armys d’une valeur totale de 13.000 euros au vainqueur des primaires de la droite et du centre suite à sa victoire. 

L'homme de 72 ans est aujourd'hui revenu sur cette histoire au micro de RTL, niant d'emblée la notion de scandale. "Je ne vois pas où est le scandale, j’ai offert deux costumes à un ami qui a gagné les primaires de la droite alors que personne ne le voyait les gagner", a-t-il déclaré. Avant de rappeler son attachement au candidat républicain, avec qui il entretient une amitié "de longue date", et de le qualifier à de nombreuses reprises d'homme "honnête".

Malgré toutes ces louanges, Robert Bourgi a réitéré ses reproches : 

"Le reproche que je lui fais, c’est que dès le samedi où il a appris qu’un article allait sortir sur le sujet, il aurait dû me laisser dire que c’était moi qui lui avais offert les costumes. Pendant une semaine il m’a obligé à mentir à des amis journalistes."

Il reproche également à François Fillon d'avoir rendu les costumes, qu'il avait déjà portés :

"Le reproche que je fais à François Fillon c’est qu’à la veille de l’Emission Politique (jeudi 23 mars sur France 2, ndlr) il m’appelle et me dit qu’il va me rendre le costumes, pour des questions de vertu, d’équité, de transparence, alors que ça faisait deux mois qu’il les portait. Il aurait dû garder les costumes et c'est tout."

Robert Bourgi a ajouté qu'il ne peut "pas dire" si François Fillon a rendu les bons costumes ou pas. Avant de conclure qu'il en fera don "aux Petites sœurs des pauvres".

C.P.