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Les Républicains

Quand Debré raconte Chirac

Jacques Chirac et Jean-Louis Debré à l'Assemblée nationale, en juin 2010.

Jacques Chirac et Jean-Louis Debré à l'Assemblée nationale, en juin 2010. - Patrick Kovarik - AFP

Le président du Conseil constitutonnel, fidèle de l'ancien président de la République, sort un livre sur lui, dans lequel il livre des anecdotes bien senties.

Ils ne sont plus beaucoup à rendre visite à Jacques Chirac. Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel, fait partie de ceux-là. Fidèle ami de l'ancien président, il raconte dans un livre, Le Monde selon Jacques Chirac (éditions Tallandier), à paraître vendredi quelques souvenirs et conversations partagées avec lui.

Des instants parfois graves, comme celui où Jean-Louis Debré raconte à Jacques Chirac les attentats de Charlie Hebdo. "J'ai senti une angoisse. Je la lisais dans ses yeux. Mais en même temps, ce n'est plus tout à fait son monde", confie-t-il au Figaro.

"Balladur, c'est comme la poterie ancienne..."

Dans l'ouvrage, Jean-Louis Debré rapporte quelques piques bien senties envoyées par Jacques Chirac lorsque ce dernier se remémore ses combats politiques. Notamment sa rivalité avec Edouard Balladur: au début de l'année 1995, Jacques Chirac bénéficie d'une meilleure popularité que son rival, et dit alors à Jean-Louis Debré: "Balladur c'est comme la poterie ancienne. Il supporte les décorations, pas le feu".

Des moments heureux, Jacques Chirac s'en souvient. Notamment de la passation de pouvoir avec François Mitterrand, en 1995. "Pour lui être agréable, François Mitterrand avait fait remettre son bureau à l'identique de la période du général de Gaulle. Même mobilier, même disposition", raconte Jean-Louis Debré. Un geste apprécié par Jacques Chirac, qui s'apprête alors à prendre le pouvoir.

A. K.