BFMTV
Les Républicains

Primaire à droite: une "crise de leadership", selon Jean-François Copé

Jean-François Copé à Meaux en 2014

Jean-François Copé à Meaux en 2014 - Martin Bureau-AFP

Jean-François Copé, ancien patron de l'UMP et candidat à la primaire en vue de 2017, voit la multiplication des candidatures comme la "preuve" d'une "crise de leadership" à droite et défend sa ligne "décomplexée", dans un entretien paru ce samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

"Une crise de leadership"

Le député de Seine-et-Marne, qui tient dans sa ville de Meaux son meeting de lancement de campagne, voit dans ces candidatures "le principe du jeu démocratique" mais "aussi sans doute la preuve qu'il y a aujourd'hui une crise de leadership au sein de notre famille politique".

Avec Nicolas Sarkozy, "j'ai des divergences de fond (...) sur un certain nombre de sujets. Notamment sur le fait que, pour moi, être de droite, c'est ne pas reculer." L'élu défend sa ligne d'une "droite décomplexée", qui, "contrairement à ce qu'on a pu dire, n'est pas excessive ni extrémiste".

100 milliards d'économies sur cinq ans

Cet ancien ministre du Budget prône 100 milliards d'économies sur cinq ans, "liberté économique à tous les étages", avec "réduction drastique des charges et des normes", "généralisation du référendum d'entreprise" ou "inscription au registre du commerce pour chaque jeune à 16 ans".

Jean-François Copé plaide pour recruter "50.000 soldats, policiers et gendarmes, magistrats et gardiens de prisons", qualifiant d'"erreur" la position inverse de François Fillon et glissant que l'ancien Premier ministre "a baissé le nombre de policiers lors du quinquennat précédent".

la rédaction avec AFP