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Primaire à droite: "MAM n’est pas une femme !", selon NKM

Nathalie Kosciusko-Morizet, députée Les Republicains (LR), en pleine promotion de son livre, "Nous avons change de monde", à Reims, le 25 mars 2016.

Nathalie Kosciusko-Morizet, députée Les Republicains (LR), en pleine promotion de son livre, "Nous avons change de monde", à Reims, le 25 mars 2016. - FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Nathalie Kosciusko-Morizet aurait récemment suggéré que sa rivale potentielle à la primaire de la droite, Michèle Alliot-Marie, n’était "pas une femme", révèle ce vendredi Le Figaro. Une information aussitôt démentie par l'ancienne candidate à la mairie de Paris.

NKM semble se sentir bien seule dans ce monde d'hommes. Au point même d'en oublier ses homologues. D’après un confidentiel du Figaro, publié ce vendredi, Nathalie Kosciusko-Morizet aurait déploré le peu de candidates féminines à la primaire de la droite auprès "d’un élu de Paris". Jusque-là, rien d'anormal.

C'est alors que son interlocuteur lui aurait rafraîchi la mémoire: "Mais il va bientôt y avoir Michèle Alliot-Marie." L'ancien Garde des Sceaux avait en effet promis de se prononcer sur son éventuelle candidature fin avril.

Pas convaincue, la députée Les Républicains (LR) de l’Essonne lui aurait ensuite répondu:

"MAM n’est pas une femme !"

Un échange aussitôt démenti par l'ancienne candidate à la mairie de Paris sur son compte Twitter.

Sur 12 candidats déclarés, seulement 2 femmes

A ce jour, la primaire à droite compte douze candidats officiels: le député de Seine-et-Marne Jean-François Copé, l’ancien premier ministre François Fillon, le vice-président de la région Ile-de-France Geoffroy Didier, l’entrepreneur Hassen Hammou, le maire de Bordeaux Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, le député de l’Eure Bruno Le Maire, le député des Français établis hors de France Frédéric Lefebvre, le député de la Drôme Hervé Mariton, les députés des Yvelines Jacques Myard et Jean-Frédéric Poisson, et enfin la députée européenne Nadine Morano… une femme, snobée elle aussi par NKM semble-t-il.

Soucieuse de ne pas réunir suffisamment de parrainages parlementaires à temps, la députée de l’Essonne redoute une primaire intégralement masculine, malgré les efforts récents de parité en politique. Une possibilité qui ne semble pas effrayer le président du parti, Nicolas Sarkozy.

"On ne va pas mettre des quotas pour les femmes", aurait-il lancé.

La primaire présidentielle du parti aura lieu au mois de novembre afin de désigner un candidat – ou une candidate – LR pour 2017.

P.P.G.