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Primaire à droite : Bruno Le Maire réagit à la validation des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy

Bruno Le Maire a réagi à la validation des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy

Bruno Le Maire a réagi à la validation des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy - Matthieu Alexandre - AFP

Bruno Le Maire a réagi à la validation des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy en affirmant ne pas vouloir "mettre le débat de la primaire sur ce terrain-là", tout en soulignant n'avoir lui-même "jamais été confronté à la justice de (son) pays".

Au lendemain de la validation des écoutes téléphonique de Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire a déclaré ne pas vouloir "mettre le débat de la primaire sur ce terrain-là", sans manquer toutefois de souligner que lui-même "jamais été confronté à la justice de (son) pays".

"Je me suis fixé une règle, qui est de ne jamais faire interférer les questions de justice avec la primaire à droite", a déclaré mercredi 23 mars le candidat à la primaire Les Républicains lors de l'émission Questions d'info LCP/France Info/Le Monde/AFP.

"Il y a une décision de justice, je ne la commente pas. Et, en revanche, je veux débattre projet contre projet, vision de la France contre vision de la France, et ça sera ma ligne de conduite constante", a-t-il ajouté.

"Chacun est libre de se présenter"

Renoncerait-il à se présenter à la primaire s'il se trouvait dans la situation de Nicolas Sarkozy ? "Je n'y suis pas confronté. Je n'ai jamais été confronté à la justice de mon pays. Jamais. Je ne fais de leçon à personne, je ne veux pas mettre le débat de la primaire sur ce terrain-là", a répondu le député de l'Eure.

Nicolas Sarkozy "a le droit de se présenter" a-t-il ajouté. "Je pense simplement que les Français aspirent à autre chose. Chacun est libre de se présenter, chacun a la liberté totale de participer à ce débat démocratique et d'être candidat aux primaires."

Clémence Leleu avec AFP