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Les Républicains

Présidence de l'UMP : le parti décide d'interdire les procurations

Au siège de l'UMP, rue Vaugirard, à Paris

Au siège de l'UMP, rue Vaugirard, à Paris - -

La commission de révision des statuts de l'UMP, chargée d'établir les nouvelles règles électorales du parti en vue du scrutin de septembre, a décidé de ne pas autoriser les procurations, selon Le Parisien.

La commission de révision des statuts de l'UMP a tranché : les procurations ne seront pas autorisées lors du scrutin de septembre, qui désignera le futur président du parti, révèle à l'issue de la deuxième réunion hebdomadaire de l'instance LeParisien.fr.

Replacer l'UMP sur des fondations plus saines et plus solides, et tourner définitivement la page du désastre de la présidence de l'UMP, telle est la mission de la commission de révision des statuts de l'UMP. Composée de 34 membres et co-présidée par Jean-François Copé et François Fillon, celle-ci devrait présenter des statuts rénovés "début avril", à l'issue d'une série de rencontres hebdomadaires tous les lundis au siège du parti, rue Vaugirard, à Paris XVe.

>> Présidence de l'UMP : Copé-Fillon, après les paroles, les actes

L'objectif est d'éviter les nombreux problèmes apparus lors de l'élection précédente du 18 novembre 2012, qui avaient entraîné une violence polémique entre fillonistes et copéistes, et entaché l'image du premier parti d'opposition.

Vers un vote externalisé ?

Lors de sa première réunion, lundi 11 février, la secrétaire générale déléguée de l'UMP, Valérie Pécresse, filloniste, avait plaidé auprès de son parti en faveur d'un vote électronique externalisé, organisé, "par exemple, par La Poste". "Avec une élection externalisée en septembre, on sera sûr qu'il n'y aura pas de confusions, de problèmes d'émargements ou de procurations", avait alors estimé la députée des Yvelines.

Les procurations avaient été au cœur des accusations de fraude, lors du psychodrame de la présidence de l'UMP, en novembre.

T.B.