Présidence de l'UMP : la fraude "prouvée nulle part" affirme la cocoe
Le président de la commission interne (Cocoe) chargée de valider l'élection du président de l'UMP, Patrice Gélard, a assuré mardi que la fraude, dénoncée par les partisans de Jean-François Copé comme de François Fillon, n'a été "prouvée nulle part".
"Il y a peut-être eu de la fraude à tel ou tel endroit. Elle n'a été prouvée nulle part [...]. Anomalie ne signifie pas fraude", a déclaré à PublicSenat.fr le sénateur de Seine-Maritime. "Quand on additionne les revendications de part et d'autre, on s'aperçoit que tout cela se neutralise", a-t-il ajouté, alors que le camp Fillon, persistait à dénoncer de nombreuses "irrégularités", recensées par Eric Ciotti dans une lettre transmise au président de la Cocoe, et publiée par LeMonde.fr.
Le directeur de campagne de François Fillon y précisait ainsi, bureau par bureau, et fédération par fédération, les anomalies, signatures manquantes, mentions manuscrites et autres procurations non règlementaires.
"Anomalie ne signifie pas fraude"
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Le président de la Cocoe, qui a proclamé lundi soir Jean-François Copé président de l'UMP avec 98 voix d'avance sur son rival au terme de 24 heures de suspense, de tensions et d'accusations de tricheries entre les deux camps, a admis que "la fraude faisait partie des habitudes historiques" de certaines fédérations UMP.