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Pour NKM, c'est "un petit miracle" que Hollande s'intéresse au climat

Nathalie Kosciusko-Morizet assiste à un meeting de l'UMP, le 17 janvier 2015.

Nathalie Kosciusko-Morizet assiste à un meeting de l'UMP, le 17 janvier 2015. - Lionel Bonaventure - AFP

Nathalie Kosciusko-Morizet a été ministre de l'Ecologie quand Nicolas Sarkozy était président. Elle ironise ce dimanche sur l'intérêt tardif de François Hollande pour les questions climatiques.

Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée de l'UMP, a ironisé dimanche sur "un petit miracle" qu'est à ses yeux l'affirmation de préoccupations écologiques par le chef de l'Etat.

Celle qui fut ministre en charge de ce secteur sous Nicolas Sarkozy et François Fillon, a lancé sur Radio J, à propos du voyage présidentiel aux Philippines sur le thème du climat: "on pourrait dire: il y a un petit miracle".

"François Hollande a longtemps passé, avec je crois quelque motif, pour un des leaders politiques les moins préoccupés par l'écologie. C'était d'ailleurs dénoncé par les Verts".

"On voit qu'au moins en termes de communication, il a ces derniers temps un désir de rattrapage. Je crois que c'est assez politique, les Verts sont sortis du gouvernement, il a besoin d'envoyer des signes".

Manille, moins "flamboyant" que Johannesbourg

NKM a jugé "assez marrant" que les préoccupations environnementales soient plus affirmés quand EELV n'a plus de ministre.

L'appel de Manille pour exhorter à un accord international lors de la conférence climat de Paris en décembre est aux yeux de la responsable d'opposition "comme l'appel de Johannesbourg de Jacques Chirac en beaucoup moins bien, beaucoup moins flamboyant".

Alors président, Jacques Chirac, conseillé comme François Hollande par Nicolas Hulot, avait lancé en 2002 au 4e sommet de la terre: "notre maison brûle et nous regardons ailleurs".

A. D. avec AFP