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Pour Copé, Juppé et Sarkozy "ont fait leur temps"

Jean-François Copé, maire de Meaux, candidat à la primaire de la droite et du centre.

Jean-François Copé, maire de Meaux, candidat à la primaire de la droite et du centre. - AFP

Jean-François Copé compte bien jouer des coudes pour accéder au deuxième tour de la primaire de son camp. Le député de Meaux lâche ses coups, en particulier contre Nicolas Sarkozy.

Jean-François Copé passe à l'offensive. Pour le candidat à la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, ses principaux rivaux, ont "fait leur temps".

Sur Radio J, Jean-François Copé, chantre d'une "droite décomplexée", s'en prend aux quatre dirigeants donnés en tête de la primaire par les sondages, François Fillon, Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé: "Il étaient tous les quatre dans la même équipe gouvernementale qui a été battue en 2012".

"J'ai l'impression qu'ils ont fait leur temps"

Le maire de Bordeaux et l'ancien chef de l'Etat sont particulièrement visés: "Au-delà du verbe, dans un cas, celui de Nicolas Sarkozy, très haut, de l'autre, celui d'Alain Juppé, plus modéré, j'ai l'impression qu'ils ont fait leur temps".

"Ce qui me frappe (dans leur programme), c'est le côté demi-mesures", fustige le député de droite, qui voit une forme de "lassitude" chez ses rivaux qui ont "gouverné très longtemps".

Le député-maire de Meaux réserve ses principales flèches à l'acien chef de l'Etat, soulignant pèle-mêle que l'ancien président, selon lui, ne croyait pas à la nécessité d'une loi contre la burqa en 2010 ou qu'il s'est lancé dans la compétition alors qu'il est mis en examen dans plusieurs dossiers dont l'affaire Bygmalion.

Le livre de Sarkozy ? Un ouvrage "désincarné"

"Quand je vois Nicolas Sarkozy passer sa semaine à nous dire 'vous allez voir ce que vous allez voir, comme en 2007'... Mais dix ans ont passé!", dénonce-t-il.

"J'ai cru à la rupture en 2007, elle n'a pas eu lieu", regrette M. Copé, critiquant le livre publié par Nicolas Sarkozy, "Tout pour la France", un ouvrage "désincarné" qui ne contient aucun "exemple concret". "On voit la déconnexion, ce sont des mesures plaquées, ce sont toujours des demi-mesures", ajoute M. Copé, convaincu d'avoir, avant la date limite du 9 septembre, les parrainages nécessaires à une candidature à cette primaire inédite à droite.

la rédaction, avec AFP