NKM vise déjà la primaire UMP de 2016

Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-candidate UMP à la mairie de Paris, a annoncé sa candidature… Aux primaires de 2016. Elle ne tentera pas de devenir présidente de l'UMP, a-t-elle annoncé cette semaine au "Point".

Après sa défaite aux municipales à la mairie de Paris, NKM a décidé de choisir ses combats. Dans un portrait du Point (article payant), Nathalie Kosciusko-Morizet explique clairement qu'elle préfère passer son tour lors des élections à la présidence du parti, qui se tiendront à la rentrée, pour "préparer à fond la primaire".

Si ses proches ont essayé de minimiser la nouvelle, en disant que "rien de nouveau" n'avait été dit, jusqu'à présent, l'actuelle présidente du groupe UMP au Conseil de Paris avait parlé des primaires au conditionnel.

Organisées à l'automne 2016, les premières primaires de l'histoire de l'UMP, en vue des présidentielles de 2017, risquent de diviser encore plus le parti. Et NKM ne mâche pas ses mots quand elle mentionne ses rivaux.

NKM "appelle Copé pour lui témoigner son mépris"

"Le débat est désespérément vide, on s'épuise dans des querelles d'égo", juge-t-elle, déplorant "des conflits de testostérone". Mais la future candidate n'a pas peur des prises de bec un peu musclées.

Elle mentionne Jean-François Copé, qui aurait essayé de la faire remplacer par Jean-Louis Borloo comme candidate à Paris, alors que le père de la candidate était malade.

"Il m'est arrivé de l'appeler et de lui témoigner mon mépris", raconte-t-elle. "Je lui dis 't'es une merde'". "Contrairement à tous les autres, je n'ai jamais été cliente de Bygmalion", ajoute-t-elle.

"emmerdeuse" pour Chirac, "chiante" pour Sarkozy

Son caractère bien trempé ne lui fait pas forcément que des amis. Jacques Chirac la qualifiait d'"emmerdeuse", et Nicolas Sarkozy lui disait qu'elle était "chiante", selon le Nouvel Observateur.

Selon Le Point, ces attaques n'ébranlent pas NKM: "Si vous n'emmerdez personne, tout le monde viendra à votre enterrement, mais vous n'aurez rien fait".

J.S