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Mariage homo : Copé demande à Hollande de reporter l'examen du texte

"Il est absolument capital que l'on reporte l'adoption de ce texte à un Conseil des ministres ultérieur, et que l'on organise des états généraux de la famille", a estimé Jean-François Copé.

"Il est absolument capital que l'on reporte l'adoption de ce texte à un Conseil des ministres ultérieur, et que l'on organise des états généraux de la famille", a estimé Jean-François Copé. - -

Alors que le projet de loi sur le mariage homosexuel sera présenté mercredi en conseil des ministres, le secrétaire général de l'UMP demande le report de l'examen du texte à François Hollande.

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a appelé dimanche le président François Hollande à reporter l'examen du texte sur le mariage homosexuel, présenté mercredi au conseil des ministres, pour que puissent être organisés des "états généraux de la famille".

Ce projet de loi a été "incroyablement mal préparé, il n'y a eu aucune concertation", a déclaré le candidat à la présidence de l'UMP, au cours de l'émission "Tous politiques" France Inter/Le Monde/AFP. "J'appelle solennellement François Hollande à reporter une nouvelle fois - il l'avait fait une première fois - l'examen de ce texte en conseil des ministres", a poursuivi Jean-François Copé.

Etats généraux de la famille

Selon le candidat à la présidence de l'UMP, "il ne s'agit pas simplement du mariage homosexuel, il s'agit d'une réorganisation complète, d'une déconstruction du droit de la famille, avec la question de la filiation, la suppression dans le texte de la référence au père et à la mère".

"Il est absolument capital que l'on reporte l'adoption de ce texte à un Conseil des ministres ultérieur, et que l'on organise des états généraux de la famille qui permettent d'avoir un débat de fond sur cette question", a-t-il poursuivi. Avant d'affirmer : "C'est probablement le sujet qui a le plus besoin de concertation", et préciser qu'il est opposé au mariage homosexuel et en même temps "toujours extrêmement mobilisé dans la lutte contre toute forme d'homophobie".

Interrogé sur la suggestion du président du groupe UMP à l'Assemblée, Christian Jacob, d'abroger le texte, s'il est voté, en cas d'alternance, il a souligné que cela lui paraissait "être de bon sens". Mais "je voudrais d'abord que l'on fasse tout ce que l'on peut pour que ce texte ne puisse être voté, en tous cas pas en l'état", a-t-il dit.

A. S. avec AFP