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"M. Mélenchon est un factieux": Eric Ciotti accuse LFI d'être "un danger pour la République"

Le président des Républicains Eric Ciotti, le 24 janvier 2023 à Paris

Le président des Républicains Eric Ciotti, le 24 janvier 2023 à Paris - Emmanuel DUNAND

Le président des Républicains voit dans les propos de Jean-Luc Mélenchon et plus largement des insoumis un "appel à l'émeute".

Le patron des Républicains Eric Ciotti a jugé dimanche que Jean-Luc Mélenchon et les insoumis étaient "des dangers pour la République", estimant que ce sera "à la justice d'apprécier" leurs propos, dans lesquels il voit un "appel à l'émeute".

Jean-Luc Mélenchon a appelé vendredi "notamment les plus jeunes" à "ne pas toucher" aux écoles ou aux bibliothèques, en ajoutant que "jamais les Insoumis n'ont été pour la violence".

Pour Eric Ciotti, qui s'exprimait dimanche après cinq nuits de violences consécutives à la mort de hanel, 17 ans, tué par un policier, "cette phrase est un appel à pouvoir attaquer en toute liberté (...) les autres bâtiments, y compris les commissariats et les mairies".

"M. Mélenchon est un factieux" et "un danger pour la République", "il n'est plus dans l'arc républicain", a accusé le député des Alpes-Maritimes auprès de Cnews-Europe 1-Les Echos.

Plus largement "les insoumis sont des dangers pour la République", de même que d'autres élus à gauche comme l'écologiste Sandrine Rousseau qui "a justifié les pillages", a appuyé Eric Ciotti.

"Ils soufflent sur les braises et c'est irresponsable"

Selon lui, "il y a des réponses judiciaires qui devront être activées". "Il faudra que des magistrats apprécient ceux qui ont allumé les mèches" des émeutes depuis mardi en France. "Quand on refuse d'appeler au calme, c'est un sujet majeur aujourd'hui", a-t-il affirmé, avant de se rendre à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).

Chez LFI, "ils veulent la révolution, ils soufflent sur les braises et c'est irresponsable", a aussi critiqué Hervé Marseille, chef de file des sénateurs centristes Hervé Marseille (UDI), à Radio J. Et de lancer: "C'est la politique non pas de la terre brûlée, mais de la démocratie brûlée".

La nuit de samedi à dimanche a été marquée en France par de nouvelles émeutes consécutives à la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre lors d'un contrôle routier, mais les autorités ont relevé une décrue des violences, quelques heures après l'enterrement du jeune homme samedi.

AKM avec AFP