Lutte contre Daesh: Estrosi évoque une "Troisième guerre mondiale"

Il a fait part de sa satisfaction et de ses craintes. Invité de BFMTV ce mercredi soir, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, s'est dit d'accord avec la volonté affichée par l'exécutif de prolonger le plan vigipirate pour "plusieurs mois" à son plus haut niveau, "Alerte attentats", pour l'Île-de-France et les Alpes-Maritimes, où officie l'ancien ministre. "Le gouvernement a pris tout sa part de responsabilité", a-t-il jugé sur notre antenne. "Je ne suis pas capable d'évaluer la durée pendant laquelle nous devrons nous placer sous un plan vigipirate au plus haut niveau", a-t-il ensuite ajouté.

La voix grave, Christian Estrosi a prolongé son propos au sujet de la lutte contre le terrorisme, Daesh, notamment. "Je crois que nous sommes entrés dans la Troisième guerre mondiale", a comparé l'élu, habitué des expressions volontairement fortes.

"Ça peut vous paraître un peu fort, alors certes ce n'est pas une guerre du même type que celle que nous avons connue. Il y a des militaires qui se sont engagés sous une bannière noire dans un état qu'ils se sont adjugés qu'ils nomment l'Etat islamique", a-t-il déclaré sur notre antenne.

Une guerre "conduite par des lâches"

"Mais il y a aussi cette guerre conduite par des lâches, cachés derrière des réseaux sociaux, qui avancent rampantes dans des caves, dans des garages, dans des lieux clandestins, ce sont des cinquièmes colonnes que l'on voit progresser dans les plus grandes démocraties." Des réseaux, que l'on pas a été capables de démanteler, selon les propos de l'édile de Nice.

"On attend encore de fortes propositions du gouvernement à ce titre", a-t-il demandé à ce titre.

Jé. M.