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Loi immigration: Ciotti prêt à discuter avec Borne mais pas avec Darmanin "qui insulte" LR

Éric Ciotti et Olivier Marleix le 17 juin 2023 au Cirque d'Hiver à Paris

Éric Ciotti et Olivier Marleix le 17 juin 2023 au Cirque d'Hiver à Paris - Ludovic MARIN / AFP

Éric Ciotti et Olivier Marleix mettent en cause "le ton" employé par le ministre de l'Intérieur à l'égard de LR et soulignent que la Première ministre est "un peu plus respectueuse".

Éric Ciotti et Olivier Marleix (LR) ont assuré ce mardi qu'ils restaient "ouverts à la discussion" après le rejet par l'Assemblée nationale du projet de loi immigration du gouvernement la veille, mais avec la Première ministre, "plus respectueuse" selon eux que son ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"Je crois que monsieur Darmanin n'a rien compris. C'est assez grave d'ailleurs. Comment discuter avec quelqu'un qui nous insulte en permanence?", a questionné le président de LR au micro d'Europe 1-Cnews.

"Je suis ouvert à la discussion sur la suite de ce texte mais je le ferai avec la Première ministre", Élisabeth Borne, a précisé Éric Ciotti, qui a déjà "échangé" avec cette dernière, lundi soir.

"Changer de ton"

Le président du groupe à l'Assemblé nationale, Olivier Marleix, a également eu "un très rapide échange avec la Première ministre", a-t-il expliqué sur LCI.

"J'ai pris l'initiative d'un petit message pour commenter les propos peu amènes du ministre de l'Intérieur, qu'il fallait qu'il change de ton à l'égard de la droite s'il voulait un succès sur ce texte".

Pour lui, la cheffe du gouvernement "a un peu plus de savoir-faire" que Gérald Darmanin et est "un peu plus respectueuse". L'Assemblée nationale a rejeté lundi soir le texte de loi sur l'immigration mettant en déroute le gouvernement qui doit décider de la suite à donner à cette crise inédite.

Rappelant que, selon lui, le texte présenté en séance lundi après avoir été largement remanié par la commission des lois n'est pas assez dur, Éric Ciotti a continué de réclamer une "réforme constitutionnelle approuvée par référendum, qui réglerait la plupart des blocages qui (...) empêchent de contrôler nos flux migratoires".

B.F avec AFP