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Les Républicains

Les Républicains: un conseil annoncé en février pour débattre de la ligne du parti

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Nicolas Sarkozy veut réunir "début février" un conseil national des Républicains pour débattre de la "ligne" du projet. "Qui a demandé que le parti ait un projet, alors que tant de voix s'élevaient pour dire qu'il n'en avait pas besoin, puisque le candidat en aura un? Moi, c'est ma priorité", affirme le président du parti dans une interview accordée au Figaro.

"Et pour être sûr que ce débat soit mené complètement, je réunirai un conseil national au début du mois de février, peut-être sur deux jours, pour que chacun dise le plus librement, le plus fortement et le plus sereinement possible ce que doit être la ligne de ce projet", a-t-il dit.

Au lendemain du premier tour des régionales, Alain Juppé et François Fillon ont expliqué qu'il faudrait entamer un débat sur la ligne du parti après les régionales. "Pour ma part, je suis pour l'adoption d'un projet politique extrêmement fort, ce qui ne veut pas dire radical. On ne répond pas à l'attente de radicalité d'une partie de l'opinion en étant soi-même radical", a-t-il expliqué, alors qu'il est accusé par certains de mener le parti trop à droite. "Je continuerai de plaider pour l'union avec les centristes et pour le refus de toute alliance avec le Front national", a-t-il dit.

Interrogé sur le calendrier de la primaire alors la question de l'avancer a commencé à surgir dans les rangs de son parti, Nicolas Sarkozy répond simplement: "Les modalités et le calendrier de la primaire relèvent de la Haute Autorité". "Je comprends parfaitement que la primaire puisse présenter des inconvénients, mais ils me semblent bien inférieurs au risque de multiplicité des candidatures au premier tour, surtout avec un Front national au niveau où il est. La primaire aura lieu, je m'y suis engagé", assure-t-il.

Interrogé sur le fait de savoir si le score du premier tour était son "échec", l'ancien chef de l'Etat a répondu: "Attendons le second tour, même si personne ne peut se réjouir du résultat du premier tour. Nous aurions préféré être devant le Front national. Comment le nier ? Nous avons tous un devoir de lucidité", a-t-il dit. "Mais nous sommes, dans ce premier tour, deux formations politiques de force équivalente", a-t-il ajouté.

la rédaction avec AFP