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Les Républicains

"Le patron, c'est Fillon", assure Valérie Pécresse

Valérie Pécresse au Conseil national du parti Les Républicains à Paris le 14 janvier 2017.

Valérie Pécresse au Conseil national du parti Les Républicains à Paris le 14 janvier 2017. - Thomas Samson - AFP

La présidente du Conseil régional d'Ile-de-France a affiché, ce samedi dans une interview au JDD, un soutien sans faille à François Fillon, candidat du parti LR à la présidentielle.

Valérie Pécresse, qui avait soutenu Alain Juppé à la primaire de la droite, semble s'être désormais totalement ralliée à François Fillon qui avait été préféré par les militants. La présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, a appelé dans Le Journal du dimanche les membres de son parti à cesser leurs critiques contre François Fillon, le "patron", candidat de la droite à l'élection présidentielle.

"Se mettre au service de l'intérêt collectif"

"Il y a un temps pour tout: un temps pour affirmer ses différences, ses préférences, ses nuances, ses ambitions aussi. Et puis un temps pour se rassembler et se mettre au service de l'intérêt collectif", souligne l'ex-ministre. 

"Aujourd'hui, il faut aller de l'avant, derrière le patron. Et le patron, c'est Fillon", ajoute-t-elle, pour mettre fin aux critiques de certains membres de son parti visant le programme social de François Fillon ou sa volonté de maintenir le non-cumul des mandats.

"La moindre des choses, c'est de respecter leur vote"

"Il faut savoir finir une primaire! Le débat a été tranché par nos électeurs. Il n'est pas question que cette élection se transforme en primaire permanente. Il n'y a pas de place pour une primaire bis", prévient celle qui soutenait Alain Juppé à la primaire de la droite. Selon elle, "lors de la primaire, nos électeurs n'ont pas seulement choisi un homme; ils ont choisi une ligne politique". "La moindre des choses, c'est de respecter leur vote. Leur choix est massif et sans appel", fait valoir Valérie Pécresse.

"Nicolas Sarkozy a eu beaucoup d'élégance et beaucoup de classe dans son soutien à François Fillon. Tous ceux qui se réclament de lui doivent être à la hauteur", estime la présidente de région, visant notamment Laurent Wauquiez, vice-président du parti, qui réclame par exemple le retour de la défiscalisation des heures supplémentaires, refusé par François Fillon. 

Elise Maillard avec AFP