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Les Républicains

Laissée pour compte par François Hollande, Bernadette Chirac ourdit sa vengeance

Bernadette Chirac

Bernadette Chirac - Thomas Samson - AFP

L'ancienne première dame reproche au président de la République le redécoupage de son canton en Corrèze. Elle estime également que François Hollande n'accorde de l'attention à son mari, que par "pure tactique".

Bernadette Chirac, 81 ans, élue depuis 1979 du canton de Corrèze, dans le département du même nom, a décidé de "passer le relais" et d'"aider à l'installation d'une nouvelle génération d'élus" à l'occasion des départementales dont le premier tour a lieu dimanche. Mais l'ancienne première dame, qui s'investit pleinement est fâchée. Contre François Hollande qui en redécoupant "son canton" l'a "humiliée" et lui a "manqué de respect" selon les propos rapportés par Le Parisien mercredi.

"C'est tout à fait nouveau que le président de la République décide de redécouper la France en petits morceaux. C'est du charcutage. J'ai été chassée de chez moi", peste Bernadette Chirac.

La présidente de la Fondation des Hôpitaux de Paris, marraine éternelle de l'opération Pièces Jaunes, avait sollicité un rendez-vous avec le président de la République pour évoquer le cas d'un département qu'il connaît bien. Une rencontre très brève et sans succès. "J'ai essayé de le convaincre mais il n'a rien dit. (...) Au bout d'heure j'ai pris congé. Quand ça ne marche pas, ça ne marche pas".

La vengeance du 29 mars

Surtout, Bernadette Chirac ne digère pas que François Hollande se montre si attentif à son mari mais pas à elle.

"Il s'assied à côté de lui et lui parle comme s'il était son cousin germain. Je ne l'intéresse pas. (...) Tout cela n'est que pure tactique."

Et Bernadette Chirac de rêver que le fief du département bascule à droite le 29 mars prochain. "Ce serait très commenté", savoure-t-elle par avance.

S.A.